
Le jeu de course annuel d’EA Games et Codemasters est là avec quelques nouveautés, voici notre avis sur ce F1 25.
Y'a Brad Pitt en 3D, donc tout va bien ?
Autre nouveauté de ce F1 25, plus modeste cette fois, l’introduction des circuits inversés. Qui n’a jamais tenté de prendre un tracé à contre-sens, juste pour voir ? Eh bien Codemasters permet de piloter à Silverstone, Zandvoort et au Red Bull Ring à l’envers, les développeurs ont adapté la ligne de départ, les stands, les panneaux avant les virages et les zones de DRS pour nous permettre de courir sur ces trois circuits inversés et là encore, cela apporte du sang neuf à la franchise.
Une gigantesque publicité pour F1 Le Film.
Oui, l’environnement reste le même, l’asphalte n’a pas bougé, mais ce sont quand même trois nouveaux tracés qui sont à découvrir ici, avec de nouveaux virages et des points de freinages à réapprendre, ces trois circuits sont particulièrement adaptés à l’exercice et les sensations sont grisantes. Ces tracés inversés sont disponibles en Grand Prix (solo ou multijoueur), en Contre-la-montre en même en Carrière, nous espérons désormais que d’autres circuits auront droit au même traitement à l’avenir.
Enfin, évoquons le mode F1 Le Film, qui permet de revivre certaines scènes du long-métrage avec Brad Pitt et réalisé par Joseph Kosinski. Comme le film sort au cinéma fin juin, nous n’avons droit qu'à une seule épreuve, des essais privés à Silverstone où Sonny Hayes (Brad Pitt) essaye la F1 d’APXGP pour la première fois, avec des extraits du film doublés en français. C’est une simple épreuve comme il est possible d’en voir toutes les semaines dans F1 World ou dans Point de Rupture, rien de bien palpitant, nous avons surtout l’impression d’avoir là une gigantesque publicité pour F1 Le Film. Une pub payante, car les autres épreuves seront réservées aux détenteurs de l’Édition emblématique de F1 25… Mais au moins, nous avons Brad Pitt en 3D dans le jeu et jouable en tant que pilote Icône, tout comme Damson Idris (Joshua Pearce, son coéquipier), la star américaine est d’ailleurs bien mieux modélisée que la plupart des pilotes réels.
Parlons maintenant de l’aspect technique de F1 25, qui abandonne enfin les consoles de précédente génération (PS4 et Xbox One). En se focalisant sur les machines modernes (PC, PS5 et Xbox Series X|S), Codemasters a pu se faire plaisir. Si les graphismes ne sont pas une révolution, nous avons tout de même droit à des éclairages et reflets plus nombreux, ajoutant du réalisme aux monoplaces. L’environnement autour de la piste gagne en détails, que ce soit du côté des arbres et de l’herbe, tandis que la pluie battante rend les courses humides encore plus chaotiques avec ses grosses gouttes. Si vous avez un PC suffisamment puissant (soit une machine plus récente que notre Cybertek Level 9), vous pouvez même activer le Path Tracing.
Codemasters a enfin opté pour la technologie LIDAR afin de scanner certains circuits (Bahreïn, Miami, Melbourne, Suzuka et Imola) pendant de vrais week-ends de courses, ce n’est pas une claque visuelle, mais ces tracés semblent un peu plus vivants, avec des éléments du décor crédibles, mais à 300 km à l’heure, pas question de regarder le paysage ! Espérons que l’intégralité du calendrier ait droit au même traitement rapidement, et non quelques circuits chaque année.
Du côté des animations faciales, Codemasters a opté pour la technologie NVIDIA Audio2Face, pour des expressions plus crédibles, mais les visages des pilotes nous plongent encore parfois au beau milieu de la vallée dérangeante. Au moins, cela permet d’avoir de nouvelles animations sur le podium, les joueurs avaient pris l’habitude de les passer tant elles tournaient en rond, mais rien de bien folichon non plus. Soulignons que tous les pilotes font la même taille, c’est assez cocasse de voir Yuki Tsunoda à la même hauteur qu’Esteban Ocon, alors que le Français est 25 cm plus grand que le Japonais dans la réalité.
Rédacteur - Testeur Clint008 |
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