
Nous avons affronté les Seigneurs Nocturnes de ce spin-off multijoueur riche, mais aussi très frustrant et imparfait.
Seigneurs Nocturnes ou Démons de minuit ?
Et les boss dans tout ça ? Si les joueurs achètent un titre de FromSoftware, c’est pour se taper contre d’imposants ennemis et c’est encore plus vrai dans Elden Ring Nightreign. Les Seigneurs Nocturnes sont une vraie réussite, les combats sont épiques et grisants, il faut comme toujours bien faire attention à leurs mouvements pour esquiver les coups, même si certaines attaques de zones particulièrement dangereuses ont de quoi faire voler la manette.
Ces Nocturnes arrivent à créer de vraies synergies dans les parties multijoueur.
Quelques Seigneurs Nocturnes ont leurs propres gimmicks, à l’instar de la Bête de l’équilibre qui demande d’effectuer rapidement certaines actions pour éviter une transition qui met à coup sûr à mal l’équipe. Esthétiquement, FromSoftware ne réinvente pas sa formule, nous avons des créatures qui rappellent certains boss d’anciens jeux du studio, mais en combat, elles ne se valent pas toutes. Avec une équipe composée de deux Nocturnes à distance (archer et mage), l’Augure se fait pulvériser, surtout avec des armes correspondantes à sa faiblesse, mais à l’inverse, le Chevalier de l’errance obscure est une véritable plaie, usant et abusant d’attaques ravageant une vaste partie du terrain. L’ultime Seigneur Nocturne est, à côté de lui, plutôt accessible !
En plus de ces Seigneurs Nocturnes à affronter en fin d’Expéditions, les joueurs font face tout au long de la partie à d’autres boss à Limveld, pendant l’exploration ou à la fin de chaque journée. Là, pas grand-chose d’inédit, FromSoftware réutilise des ennemis déjà-vu dans Elden Ring, mais il n’hésite pas à les grouper, rendant les combats intenses en coopération, et bien plus difficiles en solo. Au moins, les joueurs d’Elden Ring connaissent déjà les patterns de ces boss, mais les développeurs ont également inclus des boss tirés de la trilogie Dark Souls (extensions comprises), pour le plus grand plaisir des fans de cette franchise, mais pas des arachnophobes.
Contrairement au jeu solo, Elden Ring Nightreign ne permet pas de créer son Sans-éclat de la tête aux pieds. Ici, nous avons huit Nocturnes (dont deux à débloquer en effectuant de petites quêtes pas bien difficiles), avec leur tenue de base, leurs statistiques, leurs armes par défaut en début de partie et leurs capacités spéciales. Des archétypes assez variés, avec le Rôdeur équipé d’un espadon et d’un bouclier, le Gardien avec sa grosse barre de PV et son bouclier, l'Exécuteur qui mise tout sur la dextérité, l’Anachorète spécialisée en magie, le Forban qui tape fort ou encore Œil perçant et son arc, qui se bat comme Legolas au Gouffre de Helm.
Huit personnages et autant de styles de jeu différents, chacun a ses avantages et ses inconvénients, mais ils semblent quand même un peu déséquilibrés. N’espérez pas remporter facilement une partie avec l’archer malgré ses coups à distance, sa santé est fragile, tandis que la magicienne doit utiliser intelligemment l’une de ses capacités pour ne pas tomber à cours de mana, aucune fiole n’étant disponible pour remonter cette jauge. Pourtant, ces Nocturnes arrivent à créer de vraies synergies dans les parties multijoueur, avec des configurations rappelant parfois les MMO : un personnage robuste au contact pour occuper l’ennemi en enchaînant les roulades, l’archer ou la mage pour infliger des dégâts à distance et appliquer des débuffs et un troisième pour renforcer cette synergie. Quand tout se goupille parfaitement (d’où la quasi obligation de se parler en vocal sur Discord ou n’importe quelle application de VoIP), c’est assez satisfaisant de voir la barre de santé d’un Seigneur Nocturne descendre d’un peu plus que quelques millimètres à chaque attaque portée.
Rédacteur - Testeur Clint008 |
Commenter 2 commentaires
Aujourd’hui j’ai plus envie de me faire plaisir selon mes « capacités » (qui décroissent certainement aussi avec l’âge), et c’est avec un énorme plaisir (justement) que j’ai énormément apprécié récemment un jeu comme Doom the Dark Ages qui lui propose énormément d’options d’Accessibilité pour jouer au jeu en l’adaptant à « mon niveau », et en me permettant ainsi de « progresser » en augmentant (progressivement) la difficulté selon mon rythme…
Un bel exemple à suivre, permettant à de nombreux joueurs de profiter du jeu quel que soit leur niveau…
Et surtout de progresser !