
Le Slayer est de retour pour fracasser des démons, mais également de nouveaux ennemis, dans une préquelle qui vaut le détour.
Un FPS qui slay
DOOM: The Dark Ages est un jeu 100 % solo, id Software a totalement mis de côté les modes multijoueurs pour nous proposer une campagne composée de 22 niveaux. Il y a à boire et à manger dans ces niveaux, que ce soit du côté des lieux ouverts, des zones plus linéaires ou des phases en mécha et en dragon, mais la durée de vie reste dans la moyenne des récents opus. Nous avons mis un peu plus de 12 heures à terminer DOOM: The Dark Ages, en farfouillant un peu à gauche à droite. Le titre propose évidemment une excellente rejouabilité, que ce soit en augmentant la difficulté ou en cherchant tous les secrets.
DOOM: The Dark Ages est un FPS incontournable.
Enfin, un petit mot sur la partie sonore. Mick Gordon s’est pour rappel brouillé avec l’éditeur Bethesda après DOOM Eternal, c’est Andrew Hulshult qui avait composé les musiques des extensions. Cette fois, nous retrouvons Finishing Move Inc. à la musique, un duo qui a déjà composé les bandes originales de Halo: The Master Chief Collection, Borderlands 3, Grounded, The Callisto Protocol ou plus récemment Microsoft Flight Simulator 2024. La consigne étant sans doute de ne pas brusquer les fans des deux derniers volets, la bande originale de DOOM: The Dark Ages composée par Finishing Move Inc. ressemble à du Mick Gordon, sans le génie de ce dernier. Nous avons là du gros Metal teinté d’Electro qui tâche les tympans, c’est efficace, mais terriblement convenu. De toute façon, ce nouvel opus met un peu en retrait ses musiques pour privilégier le sound design des armes et surtout des attaques ennemies, un point essentiel pour parer les coups avec le bouclier.
DOOM: The Dark Ages est bien sûr un FPS à faire, que vous soyez fan de la franchise ou non. id Software possède un savoir-faire presque inégalé pour proposer un jeu de tir nerveux, intense et violent, mais le studio ne se repose pas sur ses lauriers. Le bouclier est un ajout particulièrement intelligent, rafraîchissant le gameplay de la franchise avec des parades satisfaisantes, tandis que l’introduction d’un royaume lovecraftien permet de nouvelles idées de level design et de visuels. Si les environnements ouverts sont globalement réussis, permettant de rajouter du contenu pour les complétitionnistes, ils cassent parfois un peu le rythme. Mais nous retiendrons surtout la sublime direction artistique, qui fait la part belle au gigantesque et à l’épique, avec une ambiance médiéval-futuriste qui fait mouche. Malgré quelques idées ratées (le dragon, oust !), DOOM: The Dark Ages est indubitablement un FPS incontournable, surtout pour les fans du Slayer.
Vous pouvez acheter DOOM: The Dark Age sur :
- Un gameplay toujours aussi nerveux
- Le bouclier qui apporte de la fraîcheur
- Une direction artistique grandiose
- Des démons Et des Grands Anciens !
- Un contenu riche, surtout en cherchant les secrets
- Des zones ouvertes réussies…
- … mais qui cassent un peu le rythme
- Le scénario un peu décevant
- Les phases en mécha et sur le dragon, oubliables
- Moins de personnalisation dans l’arbre de compétences
- La bande originale qui manque de saveur
Rédacteur - Testeur Clint008 |
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