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DOOM The Dark Ages Test captures (3)

TEST DOOM: The Dark Ages, du sang, des démons et un peu de fraîcheur

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Le Slayer est de retour pour fracasser des démons, mais également de nouveaux ennemis, dans une préquelle qui vaut le détour.

Gentil Slayer taper méchants démons

Les amateurs de FPS attendaient son retour depuis cinq longues années, le Doomguy est enfin là avec DOOM: The Dark Age, un nouveau jeu de tir développé par id Software et qui a la lourde tâche de succéder à DOOM (2016) et surtout DOOM Eternal. Les développeurs ont fait le choix de la préquelle pour ce troisième volet moderne, avec une ambiance médiévale, mais toujours des démons et des gros flingues. Un retour réussi pour le Slayer ?

Les affrontements sont intenses et nerveux, ça ne change pas.

DOOM The Dark Ages démon testDOOM: The Dark Ages nous plonge dans une époque médiévale, mais bien évidemment futuriste, alors que les humains font face aux assauts sans fin des démons, menés par un prince à la recherche d’un MacGuffin qui lui permettrait d’obtenir des pouvoirs immenses. Les Maykrs ont heureusement une arme de taille pour aider les humains : le Doom Slayer, tenu en laisse par les Maykrs et envoyé sur le champ de bataille lorsque la situation est critique.

Bon, le scénario de DOOM: The Dark Ages ne nous a pas vraiment convaincu. Le jeu commence avec une surcharge d’informations à retenir, entre les personnages et les différents peuples, mais au final, il n’y a qu’une chose à savoir : le prince est méchant et il faut tabasser ses hordes de démons à grands coups de chevrotines. id Software tente clairement de proposer une aventure épique, avec de grands enjeux, mais plus les missions avancent, plus les cinématiques ne racontent plus rien, se contentant de sublimer le Doom Slayer et son armure rutilante. Du pur fan service, ça fonctionne, mais l’histoire nous a clairement laissé sur notre faim. Et si le doublage français est de bonne facture, nous avons malheureusement noté une synchronisation labiale aux fraises et des sous-titres souvent décalés, dommage.

De toute façon, les joueurs n’achètent pas un jeu Doom pour son scénario, mais pour son gameplay. Et là, force est de reconnaître qu’id Software maîtrise toujours aussi bien son sujet, le studio arrive même à apporter de nouvelles mécaniques pour renouveler le genre. DOOM: The Dark Ages fait évidemment la part belle aux armes à feu, l’arsenal nous permet d’utiliser six armes variées, avec bien sûr les fameux fusils à pompe et à plasma, mais également un lance-grenade, une arme automatique et un lance-crânes. Au fil de l’aventure, nous débloquons des versions alternatives à chaque arme, multipliant donc l’arsenal par deux, les possibilités sont nombreuses, mais il est dommage que le changement de version d’arme se fasse aussi lentement, chaque microseconde compte sur le champ de bataille ! Contrairement aux précédents opus, le jeu ne nous force pas trop à changer d’armes, les munitions sont généreuses et les boucliers se brisent plus facilement.

DOOM the dark agesBien sûr, certaines armes font davantage de dégâts au métal, tandis que le fusil à plasma est particulièrement efficace pour oblitérer les boucliers de plasma, mais de manière générale, n’importe quelle arme peut détruire n’importe quoi (et n’importe qui). DOOM: The Dark Ages nous incite à la violence, éliminer des ennemis rend de la santé (voire du bouclier), l’idée est de nous faire foncer dans le tas pour infliger un maximum de dégâts, quitte à y laisser quelques plumes. Les affrontements sont intenses et nerveux, ça ne change pas, le sentiment de puissance est palpable et cela se ressent même au travers des déplacements du Slayer, qui inflige des dégâts de zones en tombant d’une hauteur. Époque médiévale oblige, le BFG9000 n’est pas présent, l’arme ultime est remplacée par une arbalète tout aussi destructrice, aux munitions ultra limitées.

redacteur vignetteClint008
Rédacteur - Testeur

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