
Le Slayer est de retour pour fracasser des démons, mais également de nouveaux ennemis, dans une préquelle qui vaut le détour.
Donnez-nous un bouclier, mais pas pour nous défendre !
Cependant, DOOM: The Dark Ages introduit une nouvelle arme qui change tout : le bouclier. Le Slayer est en effet équipé d’un accessoire inédit qui lui permet de charger les ennemis, de le lancer à la manière de Captain America ou encore de tronçonner les démons lors d’exécutions sanglantes. Mais surtout, le bouclier sert à parer les attaques, permettant même d’en renvoyer certaines dans les dents des ennemis, une mécanique de gameplay parfois essentielle pour venir à bout des démons les plus coriaces. Une nouveauté qui change énormément de choses. Plus question ici de courir dans tous les sens pour esquiver les attaques et de dasher, il faut garder la tête froide, faire face au démon et le parer au bon moment pour maximiser les dégâts infligés en retour. Du Sekiro dans Doom, il fallait y penser, la mécanique est vraiment déroutante au début, mais après un petit temps d’adaptation, le gameplay de DOOM: The Dark Ages gagne en fraîcheur grâce au bouclier, il est presque déjà inimaginable d’envisager une suite sans cet accessoire.
Le gameplay de DOOM: The Dark Ages gagne en fraîcheur grâce au bouclier.
Comme si cela ne suffisait pas, le Doom Slayer dispose d’une attaque au corps-à-corps, permettant d’effectuer des combos et surtout d’infliger un paquet de dégâts aux démons à portée de main. Une attaque redoutable, mais limitée à quelques utilisations, après quoi il faudra patienter pendant la recharge. Tout cela combiné donne un gameplay rafraîchissant pour la franchise, toujours aussi viscéral, nerveux et qui nous invite à tirer, frapper et contrer en continu. Une boucle de gameplay répétitive, certes, mais suffisamment riche pour ne jamais être ennuyeuse. Les développeurs se sont également calmés sur les exécutions, plus question de passer de longues secondes à démembrer tous les démons, ce traitement de faveur est surtout réservé aux ennemis les plus coriaces, dont les boss, ce qui rend le rythme encore plus soutenu.
Si l’évocation d’un jeu particulièrement exigeant de FromSoftware vous donne des sueurs, pas de panique, la difficulté est bien moindre ici. Nous avions parcouru DOOM et DOOM Eternal en mode Fais-moi mal à l’époque, avec pas mal de morts au compteur en fin de partie. Ici, ce même mode de difficulté est une balade de santé, grâce au bouclier ou aux bonus nous permettant de revivre immédiatement lors d’un échec. Si vous voulez du défi, optez dès le début pour le mode Ultra-violence, d’autant que dans les modes plus faciles, le bouclier est généreux : la fenêtre de parade est très grande et la hit box couvre une large surface. id Software a eu la bonne idée de proposer un tas de réglages pour personnaliser la difficulté, que ce soit les dégâts infligés ou subis, la fenêtre de parade du bouclier, la vitesse des projectiles, voire carrément la vitesse du jeu. Même si vous n’êtes pas habitués aux FPS nerveux ou aux contres parfaits, il y a matière à s’amuser sans se prendre la tête dans DOOM: The Dark Ages. Le titre propose également d’autres options d’accessibilités plus classiques pour régler les tremblements à l’écran, le contraste des couleurs ou les sous-titres.
Comme dans les précédents volets, nous avons un menu avec des compétences à débloquer, afin d’améliorer nos armes, notre bouclier et nos capacités au corps-à-corps. Sauf qu’ici, les améliorations sont assez limitées, il y a moins de choix et elles ne changent pas radicalement le comportement de l’arme ou de l’accessoire. Une petite régression par rapport à DOOM Eternal, le Slayer est moins personnalisable, dommage. Nous pouvons quand même compter sur les runes de bouclier pour offrir du changement lors des contres de projectiles, permettant d’électrifier les ennemis, de les étourdir, etc.
Rédacteur - Testeur Clint008 |
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