Test
Sniper Elite Resistance test vignette head

TEST Sniper Elite: Resistance, un spin-off inutile

par

Karl laisse sa place à Harry Hawker le temps d'un épisode aux côtés de la Résistance. Une digression pas forcément nécessaire...

Les nazis sont nuls, nous le savions

Un élément nous a particulièrement agacés : les déplacements. Que ce soit pour monter sur des caisses, escalader des gouttières ou gravir des murs recouverts de lianes, c’est un vrai parcours du combattant, les mouvements sont bien trop rigides. C’est souvent frustrant de ne pas pouvoir passer par un chemin ou grimper sur un élément pourtant à la bonne hauteur, simplement parce que le jeu ne l’a pas prévu. Pire encore, le jeu se coltine des bugs de collisions, nous avons par exemple été dans l’impossibilité de franchir certains escaliers, Harry semblant faire face à un mur invisible. Idem avec des échelles, une vraie galère, surtout lorsqu’il s’agit d’échapper rapidement à l’ennemi.

Les nazis sont idiots, avec un QI d’huître.

Sniper Elite Resistance 2024 10 24 24 005De manière globale, Rebellion n’a pas changé son gameplay de tir d’un iota, les joueurs les plus chevronnés peuvent se passer d’aides pour effectuer des éliminations à longue distance et il est toujours aussi jouissif de voir sa balle fuser sur des centaines de mètres, jusqu’à atteindre la boîte crânienne d’un nazi, qui se disloque avec la fameuse caméra à rayons X. Bon, le jeu nous invite quand même à éliminer les ennemis de manière non létale, permettant d’obtenir un peu plus de points (monter de niveau permet d’améliorer certaines caractéristiques de Harry), c’est un classique dans les jeux d’infiltration afin de rajouter du défi. Mais lorsqu’il s’agit de nazis, une balle entre les deux yeux ou un coup de couteau dans les côtes est quand même plus appréciable qu’une balle en bois ou un petit coup de poing sur le casque.

S’il y a bien un point qui aurait mérité d’être amélioré dans Sniper Elite: Resistance, c’est l’intelligence artificielle des ennemis, déjà critiquée dans les volets précédents. N’y allons pas quatre chemins, les nazis sont idiots, avec un QI d’huître, même en mode Normal. Imaginez effectuer un tir à longue distance sur un ennemi de manière peu discrète. Les autres nazis aux alentours vont évidemment chercher à se cacher et quel meilleur endroit pour cela qu’à deux mètres du corps encore chaud de votre première victime ? Même lorsque vous êtes repérés, rares sont les nazis à venir vous chercher, la plupart vont simplement tourner en rond, de cachettes nulles en cachettes nulles (petit nazi, la barrière derrière laquelle tu te trouves a des trous, le joueur te voit et sa balle va aussi t’atteindre) pendant quelques minutes, jusqu’à la fin de l’alerte… Nous avons également constaté des bugs ici encore, avec des soldats marchant infiniment sur place, car bloqués par un élément au sol. Une belle cible facile. À l’inverse, en marchant à plusieurs mètres d’eux, certains nazis arrivent à nous entendre et commencent leur recherche, il faut constamment se déplacer accroupi.

La campagne principale offre quand même une bonne dose de rejouabilité. Le level design nous invite à découvrir de nouveaux passages, il est possible de débuter chaque mission à des endroits différents (à condition d’avoir débloqué les points d’insertion) et l’arsenal personnalisable permet d’opter pour des approches discrètes ou plus frontales. Les établis sont là pour débloquer des accessoires d’armes changeant pas mal leur comportement (bruit, vitesse de tir, portée, précision, etc.) et il y a même des collectibles à détruire pour les complétionnistes.

redacteur vignetteClint008
Rédacteur - Testeur

Commenter 0 commentaire

Soyez le premier à commenter ce contenu !