
TEST HUNTER×HUNTER NEN×IMPACT, un gameplay 5 étoiles dans un emballage discount
par Martial DucheminIl aura fallu attendre une éternité (ou presque) pour qu’un Hunter x Hunter ait enfin droit à son propre jeu de baston.
Nen, X combos, X nervosité
Dans HUNTER×HUNTER NEN×IMPACT, Eighting reprend à bras-le-corps la recette qui a fait ses preuves avec Marvel vs. Capcom 3, à savoir du combat en équipe 3 contre 3 ultra dynamique. Les commandes sont simples à prendre en main, avec des coups spéciaux déclenchés d’une seule touche, ce qui facilite l’entrée en jeu même pour les moins expérimentés. Mais ne vous méprenez pas, sous cette surface accessible se cache un gameplay qui demande un minimum de maîtrise pour vraiment exploiter toutes ses subtilités.
Le gameplay est la vraie force du titre, et il mériterait un écrin un peu plus fourni.
La grande originalité vient du système de posture Nen. Cette mécanique permet de repousser l’adversaire et d’ouvrir des fenêtres d’attaque, ajoutant une couche tactique bienvenue. Elle évite que les affrontements ne tournent à la boucherie frénétique sans saveur, en forçant à anticiper et à bien gérer ses ressources. Cette idée simple mais efficace permet de différencier HUNTER×HUNTER NEN×IMPACT des autres jeux de baston 3v3, même si elle aurait gagné à être un peu plus exploitée.
Le roster compte 16 personnages, un nombre raisonnable vu la nature du jeu. Chaque combattant a son identité, de Gon qui assure l’équilibre, à Killua le speedster, en passant par Kurapika aux combos techniques et Uvogin qui tabasse comme un taureau. Aucun n’est anecdotique, et chacun offre un vrai plaisir à jouer, même si certains préfèreront les styles rapides et d’autres les gros bourrins.
Le seul vrai reproche vient des auto-combos, un peu trop permissifs. Ils facilitent certes le gameplay, mais ouvrent la porte à des abus qui nuisent à la profondeur stratégique. Par ailleurs, le contenu autour des combats est minimaliste... Peu de modes pour s’entraîner ou varier les expériences. C’est dommage, car le gameplay est la vraie force du titre, et il mériterait un écrin un peu plus fourni.
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