TEST DRAGON QUEST I & II HD-2D Remake : le retour du roi des RPG dans nos consoles
par Martial DucheminDeux légendes renaissent sous un nouveau jour, plus éclatant que jamais. Alors, cela donne quoi ?
Une pixel party à tomber
Square Enix poursuit son travail d’orfèvre en offrant une cure de jouvence aux tout premiers chapitres de la mythique trilogie d’Elric. Après le succès du remake de Dragon Quest III HD-2D, voici venir DRAGON QUEST I & II HD-2D Remake, une compilation réunissant les débuts d’une saga qui a posé les bases du J-RPG moderne. Au programme ? Une direction artistique somptueuse, une refonte subtile du gameplay, et une bonne dose de nostalgie qui réchauffe le cœur comme une potion de soin critique. Nous nous sommes lancés dans ces expériences, il est temps de vous en parler !
Chaque environnement évoque une carte postale animée.
Commençons avec ce qui saute aux yeux, la partie visuelle ! N’ayons pas peur des mots, DRAGON QUEST I & II HD-2D Remake est une petite merveille. Le moteur HD-2D de Square Enix atteint ici un nouveau sommet, mêlant sprites rétro et décors tridimensionnels avec une finesse d’orfèvre. Les villages baignés de lumière, les reflets sur les rivières et les effets de particules donnent vie à ces productions comme jamais auparavant. Les textures sont plus nettes, les contrastes mieux dosés, et les sprites des personnages gagnent en relief, tout en conservant leur charme 8-bit. Résultat ? Un monde qui semble peint à la main, mais qui reste parfaitement fluide.
Chaque environnement évoque une carte postale animée, entre nostalgie et modernité. Les donjons plongent dans des ambiances feutrées, les villages respirent la chaleur des J-RPG d’antan, et les transitions de jour et de nuit ajoutent une profondeur bienvenue à l’exploration. Mention spéciale aux effets de brouillard et de lumière, dignes d’une miniature en mouvement. Ce remake ne se contente pas d’être beau, il raconte une histoire à travers sa direction artistique, celle d’une époque où le pixel n’était pas une contrainte, mais un langage poétique.
L’ensemble évoque donc un diorama féérique où chaque pas du héros semble animé par une main artisanale. Nous retrouvons cette touche nostalgique chère aux fans, tout en profitant d’une mise en scène moderne digne des productions actuelles. Un hommage splendide à plus de 35 ans d’histoire vidéoludique. Au passage, petit coup de cœur concernant les artworks qui ont été dessinés par le talentueux Fenyo_n, connu dans l’univers Dragon Ball, ayant un trait proche du maître Akira Toriyama.





Commenter 1 commentaire
Idem pour le peu de surprises. Il paraît que le II réserve des surprises jusqu'à la fin du jeu.