Test Switch
Donkey Kong Bananza Image Vignette test

TEST Donkey Kong Bananza : l’art de la destruction

par

Donkey Kong Bananza, exclusif à la Switch 2, nous propose de tout casser pour repartir sur des bases saines. Et ça fonctionne terriblement bien ! Voici notre avis sur le jeu, sans aucun spoiler.

Un incontournable de la Switch 2 !

La difficulté, justement, parlons-en. Donkey Kong Bananza est plutôt facile, même en mode normal. Il faut dire que les ennemis sont assez prévisibles et les objets de soutien évitent de trop se prendre la tête. Cependant, plus l’aventure avance, plus il faut parfois recommencer un combat de boss ou certains passages, mais rien de bien méchant. Là où les choses se corsent, c’est dans les défis secondaires, mais toujours pas de quoi fouetter un chat. Notons également la présence d’un mode assisté qui réduit les dégâts subis, si besoin. Mais Donkey Kong Bananza reste un jeu très grand public, pour petits et grands, dans la pure tradition de Nintendo.

Donkey Kong Bananza est un jeu incontournable de la Switch 2.

DonkeyKongBananza scrn 11Et, jeu Nintendo oblige, Donkey Kong Bananza est une réussite visuelle. Nous l’avons déjà dit, mais les environnements variés du jeu sont un vrai régal pour les mirettes, c’est coloré, foisonnant de détails, avec de nombreux éléments rigolos à découvrir en explorant. Artistiquement, il n’y a pas grand-chose à redire, c’est propre. Techniquement aussi, que ce soit en mode Portable ou sur une TV avec le dock, les graphismes sont réussis, nous avons là des textures détaillées, il n’y a pas d’aliasing (un excellent point pour la fourrure de DK) et les animations sont fluides… la plupart du temps. Comme l’avait souligné le réalisateur du jeu Kazuya Takahashi, Donkey Kong Bananza souffre parfois de ralentissements, lorsque de nombreux éléments sont détruits et affichent un tas de petits éléments à l’écran. Un framerate qui chute heureusement très légèrement et pas trop souvent, mais impossible de ne pas s’en rendre compte.

Cependant, c’est un autre souci qui nous a parfois dérangés dans Donkey Kong Bananza et qui n’a rien à voir avec les performances. D’ailleurs, la Switch 2 en a sous le capot et les téléportations rapides via la carte se font quasiment instantanément ! Non, ce qui nous a enquiquinés pendant la partie, c’est la confusion lorsqu’il faut creuser dans le sol à grands coups de poings. Après quelques mètres, la caméra part parfois un peu où elle veut, il est difficile de s’y retrouver, malgré des éléments en transparence et un sonar (déclenché en donnant des claques et affichant les objets importants en surbrillance au travers des textures). En creusant profondément, il est parfois difficile de s’y retrouver, c’est un peu dommage, mais cela n’enlève rien au plaisir de l’exploration.

Donkey Kong Bananza propose déjà une très bonne durée de vie, il faut près d’une quinzaine d’heures pour découvrir le générique de fin, mais c’est sans compter toutes les bananes à dénicher et les défis à accomplir. Le jeu de Nintendo a de quoi vous occuper pendant plusieurs dizaines d’heures, la durée de vie est excellente. Les plus motivés iront même chercher tous les fossiles pour débloquer l’intégralité des tenues de DK et Pauline (qui offrent de petits bonus passifs en prime). En plus de cela, il est possible de s’amuser avec un mode Photo pendant la partie, ou avec le mode DK Artist depuis le menu principal. Un mode totalement à part qui permet de sculpter et peindre des surfaces avec les Joy-Con 2 en mode Souris, c’est plutôt amusant, les possibilités sont nombreuses, à condition d’avoir beaucoup de patience et d’imagination. Enfin, côté audio, le doublage de Pauline est réussi (sa voix ressemble presque à celle de la princesse Zelda, en plus jeune) et les musiques ponctuent parfaitement l’aventure, nous accompagnant pendant l’exploration avec des pistes calmes et variées, sans oublier de gagner en intensité contre les boss. La partie audio est là aussi excellente, n’hésitez pas à pousser les basses sur votre TV ou votre casque, le rythme est bien présent.

Donkey Kong Bananza Image bannière test indispensable

Donkey Kong Bananza est un jeu incontournable de la Switch 2, pour plusieurs raisons. Déjà, parce qu’il serait fou de bouder le deuxième jeu Nintendo de cette nouvelle console, un peu avare en exclusivités pour le moment, mais surtout car nous avons là un excellent jeu de plateforme qui détruit les codes. Et le décor. Si, au premier abord, le jeu semble tout miser sur la destruction, il se révèle bien plus profond que ça, avec des décors variés, un excellent level design, un paquet d’éléments à découvrir, une exploration satisfaisante, des pouvoirs amusants et quelques défis emplis de nostalgie. Alors oui, il y a des chutes de framerate, la caméra est parfois capricieuse sous terre et la narration est un peu limitée, mais ces quelques défauts se font vite oublier à côté des nombreuses qualités de Donkey Kong Bananza.

Donkey Kong Bananza est disponible exclusivement sur Nintendo Switch 2 à :

Les plus
  • Un gameplay riche et satisfaisant
  • Les décors variés et rigolos
  • Le duo DK et Pauline fonctionne bien
  • Le scénario qui se laisse suivre avec plaisir
  • Un paquet de choses à collecter ici et là
  • Les pouvoirs Bananza qui varient le gameplay
  • Les musiques rythmées
  • Pas mal de petites références à la franchise
  • Qu’est-ce que c’est addictif de tout casser !
Les moins
  • Des chutes de framerate ici et là, dommage
  • Sous terre, c’est parfois un peu confus
  • La structure narrative répétitive
  • (La batterie de la Switch 2 qui tient seulement 2h30, dur d’arrêter sa partie)
Notation
Graphisme
17
20
Bande son
18
20
Jouabilité
17
20
Durée de vie
18
20
Scénario
15
20
Verdict
18
20
redacteur vignetteClint008
Rédacteur - Testeur

Commenter 1 commentaire