Donkey Kong Bananza, exclusif à la Switch 2, nous propose de tout casser pour repartir sur des bases saines. Et ça fonctionne terriblement bien ! Voici notre avis sur le jeu, sans aucun spoiler.
Et tu tapes, tapes, tapes
Malgré les pouvoirs, Donkey Kong Bananza souffre quand même d’une certaine répétitivité, surtout pendant les longues sessions où le joueur passe son temps à taper sur tout ce qui se dresse devant lui pour récolter des bananes et de l’or, la monnaie du jeu à échanger contre quelques objets (des ballons pour éviter une chute, du jus de pomme pour regagner de la vie lorsque tous les cœurs ont été perdus ou du jus de melon pour activer n’importe quand la transformation Bananza, qui un peu d’or).
Impossible de ne pas résister à l’appel des bananes et de l’or, le joueur se prend facilement au jeu de l’exploration et de la destruction.
Si vous êtes atteint de collectionnite aiguë, vous aurez de quoi faire, le jeu ne manque jamais de vous récompenser d’une banane en explorant les strates, bananes permettant d’améliorer les capacités de DK, en singe ou en transformation Bananza. Mais c’est surtout la structure narrative du jeu en elle-même qui est répétitive : pendant une très grosse partie de l’aventure, nous devons explorer une strate pour trouver un chemin permettant d’aller encore plus bas. Souvent, il faut aider un doyen ou vaincre un boss, c’est très téléphoné, même si le jeu tente quelques originalités ici et là.
Le joueur sait quasiment toujours ce qu’il doit faire, il est possible de foncer en ligne droite jusqu’à la prochaine strate, l’exploration restant presque toujours optionnelle. Mais voilà, impossible de ne pas résister à l’appel des bananes et de l’or, le joueur se prend facilement au jeu de l’exploration et de la destruction. Qu’importe la répétitivité, le plaisir est constamment au rendez-vous. Mieux encore, les différentes strates qui composent le jeu sont très variées, c’est un vrai régal de découvrir de nouveaux lieux au fil de l’aventure, chacune introduisant des mécaniques de jeu inédites. Nous avons par exemple une mine, une plaine verdoyante, un lagon, une montagne ou encore un désert, c’est à chaque fois dépaysant et le joueur n’a jamais à se forcer pour explorer tous les recoins des strates tant elles sont originales et parfois plutôt vastes. Le level design est une réussite, les strates sont composées de zones intelligentes reliées entre elles et le joueur se perd dans l’exploration, tombe sur un objet, continue de creuser et découvre encore de nouvelles surprises, un vrai plaisir !
Et Pauline dans tout ça ? La jeune fille passe la quasi intégralité du jeu sur notre épaule, mais sa présence se limite souvent à commenter les actions de DK (ce n’est jamais trop envahissant, rassurez-vous) ou à discuter lors de certains passages. Cependant, sa voix est un pouvoir en elle-même, chanter permet d’indiquer le chemin à suivre et surtout de débloquer quelques zones corrompues par le vortex de VoidCo. Cela s’inscrit dans le cheminement de l’aventure principale, mais Pauline peut également débloquer l’accès à quelques défis secondaires, toujours pour récolter des bananes.
Ces défis sont vraiment réussis, proposant parfois un peu de challenge. Si arriver au bout du niveau bonus est aisé, il faut parfois s’y reprendre à plusieurs fois pour récolter toutes les bananes disponibles. Et surtout, les développeurs se sont fait plaisir dans ces niveaux secondaires, mettant en avant les capacités Bananza et en faisant un tas de références aux anciens jeux Donkey Kong. Un vrai régal pour les fans (mais aussi pour les néophytes). Notons aussi la présence d'un mode coopératif où un second joueur utilise un Joy-Con 2 en mode Souris pour contrôler Pauline et aider DK en chantant ou en lâchant des pierres. Rien de bien fou, c'est très limité, mais cela peut occuper un enfant accompagné d'un joueur plus âgé.
| Clint008 Rédacteur - Testeur |
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