CounterSpy : Qui sera le meilleur espion ?
La première chose qui accroche l'œil dans CounterSpy, ce sont bien évidemment les graphismes. À mi-chemin entre les cartoons, les comics, l'aquarelle, les introductions des films de James Bond et le style des affiches de propagande d'antan, le jeu joue sur les ombres, les lumières et les effets pour apporter une esthétique unique. De plus, les décors poussant les idéologies étasuniennes et soviétiques à leur maximum permettent de nous plonger dans une version décalée à tous les niveaux de la Guerre Froide.
Le côté décalé est présent des graphismes jusqu'à ce petit scénario.
Certes, la technique est finalement assez simple, mais le parti pris est poussé jusqu'au bout, avec en prime des animations sans faute et un jeu sur les plans très intéressant. Seul quelques problèmes de collision sont à noter, notre héros ayant des morceaux de son corps traversant parfois les obstacles, et les ennemis valsant parfois comme des poupées une fois décédés. Dommage cependant que les environnements ne soient pas plus variés que ça.
Au niveau des effets sonores, l'ambiance colle parfaitement au jeu d'infiltration et d'action qu'est CounterSpy, avec des thèmes discrets qui s'emballent lors des séquences plus tendues, notamment lorsque nous sommes chargés de foncer jusqu'au point d'extraction final avant la fin d'un temps imparti. L'ambiance retro et discrète se manifeste aussi par l'absence totale de doublage, la narration se faisant seulement par écrit.
D'ailleurs, celle-ci est très en retrait, avec seulement quelques ordres de mission donnés par C.O.U.N.T.E.R. à notre héros, non sans humour, et qui permettent tout juste d'apporter un peu de corps à notre objectif. L'humour se retrouve aussi dans les textes affichés à l'écran, que ce soit en arrivant dans des zones dans lesquelles "même les ours n'osent pas s'aventurer", ou dans les menus qui nous renseignent sur les projets les plus fous pensés lors de la Guerre Froide. Le côté décalé est donc présent des graphismes jusqu'à ce petit scénario.
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Le gameplay est par contre assez sympa, avec ce mélange plateformes/tps/infiltration qui fonctionne plutôt pas mal. Dommage que les situations en jeu ne soient pas plus variées pour mieux exploiter toutes les possibilités que cela pouvait offrir.
Et certaines petites choses qui gâchent : temps de chargement assez longuets, ralentissements dans certaines phases tps quand trop d'ennemis, durée de vie riquiqui...
Un jeu qui aurait pu être très bien, avec un univers (graphique, sonore, scénario,...) plus apprffondi et des mécaniques de jeu plus poussées.