Test Switch
Dragon Ball Sparking! Zero Nintendo Switch 2 test image (2)

TEST DRAGON BALL: Sparking! ZERO, un portage Switch 2 qui envoie assez d’énergie ?

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Une nouvelle tornade d’aura et de cheveux qui changent de couleur débarque sur Switch 2… et oui, ça explose dans tous les sens.

Des graphismes qui brillent... mais pas partout

Ne tournons pas autour du pot, le retour de DRAGON BALL: Sparking! ZERO sur la machine hybride de Nintendo apporte une version solide, fidèle au matériau d’origine, et capable de faire briller Gokû et ses camarades même sur un hardware plus modeste. Nous retrouvons donc un portage propre, jouable partout, pensé pour ceux qui veulent emmener leurs combats titanesques dans le train, au bureau ou dans un parc sur un banc. Bien ? Bof ? Passable ? Nous avons donc essayé ce portage, il est temps de vous en parler.

Il est parfaitement stable, mais...

DRAGON BALL Sparking ZERO Switch CellLes graphismes de cette version Switch 2 présentent un rendu global étonnamment plaisant, surtout en mode Portable où l’écran compacte naturellement les détails. Certaines textures ont été simplifiées et la résolution revue à la baisse, mais l’ensemble reste propre, lisible et cohérent. Les personnages conservent leurs animations nerveuses, leurs effets de ki pétillent toujours autant, et l’ambiance générale retranscrit parfaitement le style Dragon Ball. Le jeu peut se montrer clinquant quand il faut, avec des couleurs éclatantes et des explosions qui dégagent cette petite satisfaction visuelle propre à la série, même si nous sentons que le moteur travaille avec moins de matière que sur les machines plus puissantes.

Le véritable contraste apparaît lorsque nous basculons en mode TV. Les imperfections visuelles, discrètes en portable, ressortent immédiatement. Comme ? Les textures un peu rêches, les décors moins fournis et les détails qui manquent d’épaisseur. La résolution réduite se fait sentir, tout comme certains effets qui semblent avoir perdu quelques plumes dans la transition vers un écran plus grand. Rien de dramatique, l’ADN visuel reste intact, mais nous sentons les développeurs ont fait au mieux sur Switch 2. Le jeu reste séduisant, mais sans le côté « ultra propre » que les versions salon peuvent offrir. Cette version privilégie l’énergie et la mise en scène, quitte à laisser passer quelques aspérités sur les environnements.

DRAGON BALL Sparking ZERO Switch vignetteEt pour cause, le vrai point noir, celui qui impacte le ressenti visuel autant que la prise en main, reste le framerate bloqué à 30 fps. Certes, il est parfaitement stable, mais cette licence respire naturellement les 60 fps. Les enchaînements, anticipations et contre-attaques perdent un peu de leur naturel, les animations paraissent plus lourdes que prévu, et nous devons nous adapter à un rythme moins nerveux. Ceux qui viennent d’une expérience sur PS5, Xbox Series ou PC perçoivent immédiatement la différence. En effet, les réflexes doivent être recalibrés, le tempo réappris. Nous sentons que les 60 fps étaient largement envisageable avec quelques concessions supplémentaires sur les effets et certains éléments de décor. Mais les développeurs ont visiblement préféré garder un rendu plus spectaculaire, au détriment d’une fluidité qui aurait sublimé l’expérience sur la belle de Big N.

redacteur vignetteMartial DUCHEMIN
Rédacteur en chef - Spécialiste Japon
Résident au Japon qui a trois passions dans la vie : les jeux vidéo, les figurines, et la bouffe. Adore les balades à Akiba, le retrogaming, et les salles d'arcade. Ma vie est vouée à Dragon Ball.
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