TEST - Star Wars Battlefront II : cette claque intergalactique, mais il y a un « mais »

La prise en main de Star Wars Battlefront II se base sur ce qui se fait de mieux dans l'univers des FPS. Courir, sauter, viser, shooter dans tous les sens, les habitués y trouvent rapidement leur compte. La vue à la première personne vous dérange ? Pas de panique, il est possible de basculer en TPS via un seul bouton. Bref, tout est là pour s'amuser selon ses envies.

Tout a été pensé pour progresser selon ses désirs.

Pour ne pas changer, et tout comme le premier opus, le joueur incarne divers personnages, à savoir des soldats classiques, avec quelques compétences uniques à déclencher en passant par les gâchettes, et des Héros survoltés. Différentes armes sont mises à disposition, c'est à en perdre la tête ; tout a été pensé pour progresser selon ses désirs. Les fameuses Cartes in-game, pour devenir un Héros ou piloter un vaisseau, ne sont plus présentes. Cette fois-ci, des points sont comptabilisés et permettent de prendre possession d'un personnage particulier ou d'un véhicule avant de commencer une partie. Nouveauté délirante à ne pas zapper, une escouade est formée en début de jeu, si le joueur reste à côté de ses camarades et massacre à tout-va des opposants, il multiplie, double, triple, explose ses points. Les développeurs veulent donc nous faire comprendre un point important : ne jouez pas tout seul à Star Wars Battlefront II.

Passons maintenant à quelque chose qui risque d'en fâcher plus d'un... Une bonne grosse partie du jeu est pensée avec un système de loot boxes afin de devenir un vrai monstre dans ce deuxième épisode. Nous nous lançons alors dans un tirage aléatoire pour récupérer diverses pièces et autres ustensiles donnant la possibilité de débloquer (entre autres) des Héros plus rapidement. Sauf que, tel un système de free-to-play mobile, nous pouvons tomber sur des choses inutiles, au point d’épuiser le cerveau. Alors quoi ? Il suffit de sortir sa carte bleue et de dépenser de la vraie monnaie pour acheter des Cristaux, puis des boîtes pour devenir beaucoup plus puissant ; hey, bonjour pay-to-win, tu vas bien ? Ainsi, en plongeant en plein cœur d'une bataille déjantée, il est possible de rencontrer des personnes qui ont déjà des aptitudes psychédéliques. En somme, Electronic Arts a trouvé un moyen de remplir ses caisses, mais est-ce si dérangeant ? Pas vraiment, car la firme est à l'écoute de sa communauté, ajuste en fonction des retours (comme le nombre de crédits pour obtenir certains Héros), et propose/proposera (dans les semaines et mois à venir) énormément de contenu gratuitement. En d'autres termes, c'est un mal pour un bien.

Pour terminer, le pilotage des vaisseaux a un poil changé. La caméra est plus nerveuse et les « grosses offensives » se ressemblent un peu trop entre chaque véhicule. Le studio a gardé les commandes d'antan, à savoir accélérer et freiner avec le joystick gauche, tourner avec le droit, verrouiller et tirer avec les gâchettes ; les fans du premier opus maîtrisent déjà, les nouveaux venus se doivent de pratiquer pour bien comprendre le gameplay. Dans l'ensemble, les affrontements dans l'espace sont survoltés, néanmoins, chose qui manque déjà grandement, la possibilité de faire un demi-tour en pressant une touche de la croix multidirectionnelle. Et pour cause, cette fonctionnalité était utile et pratique, surtout lorsqu'un pilote se faisait poursuivre par un autre, pourquoi l'avoir supprimée ?