TEST PowerWash Simulator 2 : une suite nickel chrome ?

De belles nouv-eau-tés ?

Quoi qu'il en soit, malgré son outil inédit un peu décevant, PowerWash Simulator 2 reste toujours aussi satisfaisant. FuturLab ne change pas sa recette, terriblement efficace. Le joueur élimine les tâches, avec en récompense une surface propre et un ding sonore toujours aussi plaisant. Dopamine et Endorphine font leur grand retour, les missions s'enchaînent et qu'il est agréable de voir un lieu ou un objet entièrement nettoyé après un dur labeur. Pourtant, en lançant un nouveau niveau, la tâche semble souvent insurmontable, certains lieux sont vraiment vastes ou imposants, composés de nombreux petits éléments pas forcément simples d'accès. Il faut prendre son courage (et son Kärcher) à deux mains ! Les développeurs ont quand même pensé à rajouter quelques éléments de quality of life (en option dans les réglages), comme un marqueur indiquant les derniers points à nettoyer et des commandes Classique pour les joueurs trop habitués au premier volet. Alors oui, le gameplay de PowerWash Simulator 2 est toujours aussi répétitif, mais cette suite s'adresse aux joueurs qui ont adoré le premier opus, vous savez dans quoi vous mettez les pieds ici.

PowerWash Simulator 2 reste toujours aussi satisfaisant.

Si les niveaux semblent à première vue assez classiques, c'est-à-dire dans la continuité du premier volet, FuturLab a quand même rajouté quelques nouveautés. Cette suite introduit des missions à zones multiples, le joueur débloquant de nouvelles zones après avoir nettoyé la première partie. La démo comprenait déjà ce type de mission, où, une fois lavé, un bloc sortait du sol pour dévoiler des toilettes publiques. Une idée amusante et vraiment bien venue, mais terriblement sous exploitée dans PowerWash Simulator 2 : ces niveaux évolutifs se comptent sur les doigts d'une main, nous aurions aimé en voir davantage.

Même constat pour les nouveautés dans la quincaillerie, nous aidant à atteindre certaines surfaces. Nous retrouvons l’escabeau, l'échelle et l'échafaudage, mais cette suite introduit une nacelle ciseaux, à hauteur réglable avec des interrupteurs. Un engin de chantier moins encombrant que l'échafaudage, mais dont l'utilisation est difficile à justifier en solo. Le seul intérêt de la nacelle réside dans le mode coopératif, où un joueur grimpe dans l'engin pour nettoyer tandis que l'autre reste en bas, à régler la hauteur à l'aide des boutons. Car oui, PowerWash Simulator 2 propose de la coopération en écran partagé à deux joueurs, ou en ligne à quatre joueurs.

Il y a cependant un nouvel engin bien plus utile en solo, et surtout plus novateur que cet échafaudage réglable. Ce second opus introduit de l'équipement de rappel, pour nettoyer plus facilement les surfaces hautes et/ou larges. Une fois installé, le joueur peut facilement se déplacer verticalement et horizontalement, un équipement bien utile pour nettoyer les murs de bâtiments par exemple. Et, contrairement aux niveaux à zones multiples, PowerWash Simulator 2 propose pas mal de situations où cet équipement de rappel est disponible, faisant de lui la nouveauté la plus intéressante et satisfaisante de ce second volet.

Clint008 Rédacteur - Testeur