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TEST Little Nightmares III : une étreinte cauchemardesque, à deux

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La série Little Nightmares revient d’entre les ombres avec un troisième opus signé Supermassive Games. Alors, cela donne quoi ?

Le cauchemar continue

Little Nightmares III nous replonge dans ce monde à la fois macabre et fascinant, où chaque couloir suinte la peur et la curiosité. Cette fois, nous suivons Low et Alone, deux enfants perdus dans le Spiral, un ensemble de mondes cauchemardesques inspirés de nos peurs les plus universelles ; poupées monstrueuses, foires abandonnées, insectes grouillants... Chaque environnement raconte une histoire à sa manière, sans jamais prononcer un mot. Cette production garde cette narration purement visuelle, poétique, où chaque ombre, chaque bruit, devient un fragment de récit. Le mystère reste total, et c’est précisément ce qui le rend si envoûtant. Nous avançons sans tout comprendre, guidés par l’instinct, avec cette impression d’explorer un rêve tordu dont la logique nous échappe.

Une atmosphère unique, qui rend le voyage varié et jamais ennuyeux.

Little Nightmares III 2023 08 22 23 007Le studio a choisi la prudence, en conservant une structure très proche des précédents épisodes. L’aventure alterne exploration, énigmes et séquences de fuite haletantes, tout en dévoilant peu à peu les secrets du Spiral. Si les nouveaux outils de Low et Alone ajoutent une légère dimension tactique, l’ensemble reste assez linéaire, presque trop sage pour une suite tant attendue. Nous aurions aimé davantage de surprises scénaristiques ou de variations dans le ton, mais la mise en scène compense. Et pour cause, certaines séquences de tension ou d’émotion pure marquent durablement, notamment grâce à une réalisation toujours aussi soignée. Nous sentons que la firme respecte profondément l’héritage de Tarsier, quitte à ne pas trop bousculer la formule.

Combien de temps faut-il pour arriver au bout du tunnel ? Eh bien Little Nightmares III se boucle en cinq à six heures environ, selon notre façon d’explorer ou notre résistance à l’échec. Une expérience brève, certes, mais taillée pour être vécue d’une traite, comme un film d’horreur interactif qui ne nous lâche pas jusqu’à la dernière image. Chaque niveau possède sa propre identité visuelle et son atmosphère unique, ce qui rend le voyage varié et jamais ennuyeux. La rejouabilité reste limitée, même si l’idée de refaire le jeu en coop ou en solo offre deux sensations distinctes. Au fond, cette aventure ne cherche pas à durer, mais à marquer, et sur ce point, le pari est largement gagné.

redacteur vignetteMartial DUCHEMIN
Rédacteur en chef - Spécialiste Japon
Résident au Japon qui a trois passions dans la vie : les jeux vidéo, les figurines, et la bouffe. Adore les balades à Akiba, le retrogaming, et les salles d'arcade. Ma vie est vouée à Dragon Ball.
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