Alors, cela donne quoi ?

Côté contenu, eh bien Little Kitty, Big City propose une histoire principale, des missions secondaires et un tas de collectibles à débloquer. En explorant la ville, notre matou (qui n’a pas de nom pendant la majorité du jeu) déniche des « trucs qui brillent », qui font le bonheur de notre ami le corbeau et qui permettent surtout de débloquer… des chapeaux ! Eh oui, si vous êtes du genre à tout explorer pour tout débloquer et personnaliser votre animal avec un chapeau de sorcière ou un casque de chantier, c’est un régal. Sauter sur les oiseaux (sans les blesser) ou foncer entre les jambes des passants restent des passe-temps supplémentaires.

Little Kitty, Big City a son style bien à lui et il est à croquer.

Techniquement parlant, Little Kitty, Big City ne cherche pas à être photoréaliste et à concurrencer Stray. Pas de pelage qui fait chauffer la carte graphique, pas de textures ultra détaillées, pas d’effets visuels à foison, c’est mignon, un point c’est tout. À l’image de la globalité du jeu, les graphismes sont simples, mais ils collent parfaitement à l’esprit du titre. Les humains n’ont pas de visages, les modèles 3D des passants se répètent vite, le chat n’a même pas vraiment de fourrure visible, simplement une robe noire. Mais qu’importe, Little Kitty, Big City a son style bien à lui et il est à croquer.

Le titre propose même des animations particulièrement crédibles, Double Dagger Studio a sans aucun doute étudié les félins sous tous les angles pour reproduire des mouvements de saut réalistes, mais nous avons aussi droit à des interactions contextuelles sur plusieurs éléments de l’environnement et même des émotes, évidemment adorables. Une discrète bande originale Chill Jazz accompagne nos péripéties urbaines, dans le pur esprit relaxant du jeu. Il est même possible de miauler, pour rendre fous nos véritables chats (n’en abusez pas si vous ne voulez pas que votre matou aille se faufiler derrière l’écran à la recherche de l’origine du bruit…).

S’il y a bien un point qui fâche, c’est la durée de vie. Nous avons découvert Little Kitty, Big City via le Game Pass sur PC et le titre nous a occupés à peine le temps d’un dimanche après-midi. L’objectif principal peut se plier en moins de deux heures, comptez entre trois et quatre heures pour terminer les quêtes secondaires et un peu plus de cinq heures au total pour débloquer tous les Succès. Cela ne nous a évidemment pas dérangés, le titre étant inclus dans l’abonnement, mais il est bien difficile de le conseiller à son prix de vente (24,99 €), mieux vaut attendre une promotion si vous comptez y jouer sur une autre plateforme.

Little Kitty, Big City est un jeu de plateforme adorable, Double Dagger Studio aime les chats et ça se sent à chaque instant. Les graphismes sont mignons, l’écriture est souvent très drôle, nous avons réellement l’impression d’incarner un chat découvrant la ville. Malgré des phases de plateforme un poil crispante sans l’aide au saut, Little Kitty, Big City vaut clairement le détour si vous êtes à la recherche d’un jeu relaxant le temps d’un après-midi… mais clairement pas à plein pot.

En attendant la sortie de Little Kitty, Big City le 9 mai prochain sur PS4 et PS5, vous pouvez retrouver des cartes PSN sur Amazon, Cdiscount et Fnac. Le jeu est sinon disponible en version physique pour Switch 1 à 39,98 € sur Amazon, Cdiscount et Fnac.

Clint008 Rédacteur - Testeur