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Dakar 18 3

TEST - Dakar 18 : enfin un vrai jeu de rallye-raid, mais...

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Dakar 18 : La course du rallye-raid Dakar (anciennement appelé Paris Dakar) a toujours été sous exploitée dans le jeu vidéo. Bigmoon Entertainment tente d’y remédier en se rapprochant au plus près de la réalité.

Après deux jeux moyens en 2001 et 2003 qui représentaient très mal la discipline, voici un nouveau venu. 15 ans après les versions d’Akklaim, Deep Silver tente l’aventure avec le développeur de FlatOut 4. L’équipe a créé un gameplay unique en son genre, qui représente au mieux ce que vivent les pilotes de cette compétition. Tout y est, des licences des véhicules au système de navigation, le titre essaie de reproduire de vraies sensations, mais non sans défauts.

Évitez de regarder la tête de Carlos Sainz ou de Sébastien Loeb dans le cockpit, au risque d’en faire des cauchemars...

Dakar 18

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Il ne faut pas jouer à Dakar 18 pour son esthétique, le moteur Unreal Engine 4 n’est pas sous son meilleur jour. Malgré quelques effets de lumière assez convaincants, les textures et la modélisation sont en dessous de la moyenne. Évitez de regarder la tête de Carlos Sainz ou de Sébastien Loeb dans le cockpit, au risque d’en faire des cauchemars... Les skins des pilotes sont tout simplement affreuses, ce n’est qu’un détail, mais pour un jeu sous licence ça fait tache. Poussées à fond sur notre version PC, les performances souffrent de bugs de clipping et de ralentissements sur certains segments bien spécifiques (qui n’ont rien de spécial visuellement).

Les défauts ne s’arrêtent malheureusement pas là, l’audio aussi vient perturber l’expérience de jeu. Tout en haut des marches les instructions du copilote, que nous aimerions ensabler jusqu’à la tête en le laissant pourrir dans un désert. Nous avons eu constamment l’impression de nous faire enguirlander, même en faisant une course parfaite en pole position... Heureusement, une option permet de le désactiver, mais ses indications peuvent parfois être utiles. En effet, ce dernier peut préciser quand nous allons dans la mauvaise direction, ce qui peut arriver régulièrement. Les anglophobes n’ont cependant pas besoin de choisir, les commentaires audios sont uniquement en anglais.

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