TEST - James Bond 007: Blood Stone

Comme l'histoire, le gameplay est également à l'image de Casino Royale et Quantum of Solace : bourrin, puissant et dynamique.

Point d'infiltration et de ruse au rendez-vous, l'agent Bond avance à découvert et devra user de ses armes pour avancer. La majorité du temps, nous évoluons aux commandes d'un TPS classique et devons nous servir de notre pistolet et de notre arme lourde pour éliminer tous les ennemis qui se dressent devant nous. Seize armes sont à notre disposition dont plusieurs types de fusils d'assaut, de mitrailleuses, de snipers, un fusil à pompe et un lance-grenades.

Un système de couverture assez réussi nous permettra de nous cacher le temps de récupérer de nos blessures et de mieux nous relever pour coller une rouste à nos opposants. Il est possible de tirer à l’aveuglette, exposant moindrement notre personnage mais le mettant tout de même en danger. Les plus bourrins pourront, sous peine d'opter pour une difficulté adaptée, foncer dans le tas et choisir de se battre au corps à corps, un choix radical, efficace et souvent payant quand le groupe ennemi est faible.

Des phases de poursuite ou d'échappées viendront amener tension et adrénaline aux séquences à pied. Ainsi, il faudra sauter de toit en toit pour rattraper un fuyard ou encore nous dépêcher pour ne pas être happés par une foreuse, une des scènes les plus grisantes du jeu. Malheureusement, l'intensité ne sera pas toujours au rendez-vous, car si Blood Stone commence fort et impressionne dès le départ, il installera vite sa petite routine qui, sans être lassante, peine à surprendre.

Un téléphone nous indiquera la position des adversaires proches et des objets annexes à analyser, une façon intelligente et inattendue d'inclure le seul vrai gadget du jeu. Comme dans les films, le James Bond de Daniel Craig n'a pas encore appris à apprécier les pourtant si fascinants grappins, montre-laser ou lunettes à rayons X.

Les amateurs de bolides seront heureux d'apprendre que des séquences de chasse sont prévues, sur le bitume, sur l'eau et même sur la glace. Nos cibles seront alors variées et réagiront différemment, les tracés se dessineront au fil de notre avancement, des objets en chute libre devront être évités lors de ralentis dramatiques, et les plans dignes du cinéma Hollywoodien se succéderont pour un résultat formidable.

Nous avons donc eu droit à un spectacle prenant et varié qui, sans être excellent, oscille entre le moyen et le bon. Une fois de plus, les amoureux de Daniel Craig y trouveront leur compte sans problème, tandis que les autres se prêteront au jeu sans plus d'engouement et ressortiront satisfaits.