Test PS3
The Unfinished Swan 31 08 2012 head 3

TEST - The Unfinished Swan : une merveille, tout simplement

par

The Unfinished Swan : Un cygne ne cesse de nous faire des signes. Pourquoi ?

Graphiquement, The Unfinished Swan est une merveille de trouvailles, un sentiment renforcé par un gameplay basé sur une avancée à tâtons. Monroe, craintif et prudent, se déplace lentement dans cet univers se découvrant petit à petit, au gré de nos agissements. Souvent, il faudra bouger aveuglément, par espièglerie, en mettant de côté sa naïveté, juste pour le plaisir d’être surpris par le spectacle qui se crée devant nos yeux écarquillés.

The-Unfinished-Swan_2012_06-04-12_007Point de vue gameplay, le bébé de Giant Sparrow est décrit comme un "first-person painting game". Sous ce charabia séduisant se cache en fait un jeu à la première personne dans lequel Monroe tire sur l’environnement avec des bulles – de peinture ou d’eau selon les chapitres – afin d’interagir avec lui (soit pour le révéler quand il est monochrome, soit pour activer des mécanismes hydrauliques et continuer le périple, soit pour fabriquer des blocs). En ce sens, l’observation est notre meilleure alliée, d’autant qu’il n’y a aucune indication à l’écran, hormis quelques objets en surbrillance façon Mirror’s Edge (teinte pétante, limite agressive). La conséquence est sans appel : il ne faut pas avoir peur de tomber sans prévenir, de marcher sur un sol invisible, de faire pousser des lierres par centaine, de croiser d’étranges bestioles…

The-Unfinished-Swan_14-08-2012_headDes idées, The Unfinished Swan n’en manque pas et se distingue des autres productions par l’expérience qu’il procure. De temps en temps, les plus connaisseurs se souviendront de level design qu’ils ont déjà essayés (Portal 2 pour ne citer que lui…) tandis que chaque segment apporte sa petite pierre à l’édifice, y va de son ambiance pour titiller, faire frissonner. Dans le sillage du scénario, la structure se base sur des éléments simples – peinture, eau, lumière, création de formes – pour donner naissance à une recette encore inconnue.

Il y a-t-il un point noir – hormis ceux balancés par Monroe – dans ce tableau dithyrambique ? Hélas, oui. Le vilain se prénomme durée de vie et il nous rattrape tel un petit sablier percé dans sa partie inférieure. En 2/3 heures, le voyage est conclu, la réalité nous rattrape. Elle rappelle qu’une œuvre d’art se contemple, se vit et se consomme à vitesse grand V. Après, rien n’empêchera personne d’y retourner sans déplaisir, en vue de prendre une bouffée d’air frais (et de tout débloquer). Malheureusement, il n’y aura pas de « Et ils vécurent heureux… » Du moins, pas tout de suite…

The Unfinished Swan images screenshots 007

Commenter 9 commentaires

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laoris
Tien bizzard de donner la moyenne 10/20 a un jeu dont la durée de vie est je cite:

- Trop court...
- Vraiment trop court...

??? ??? ???

Mais je vais me le prendre lorsqu'il sera en promotion sur le store un jour ..

See ya !
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Maxime Claudel
C'est trop court compte tenu de l'expérience vécue, sinon 3 heures pour un jeu à 12 euros dans une époque où ceux à 60 ne dépassent pas les 6 heures... Dans ce titre, la durée est vraiment le seul point noir, d'où l'indulgence vis-à-vis de la moyenne.
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laoris
Saint_Pitch Wrote:C'est trop court compte tenu de l'expérience vécue, sinon 3 heures pour un jeu à 12 euros dans une époque où ceux à 60 ne dépassent pas les 6 heures... Dans ce titre, la durée est vraiment le seul point noir, d'où l'indulgence vis-à-vis de la moyenne.


Oui je vois ce que tu veux dire.. En tout cas le teste est bien écris et m'a donné envie malgré sa seule faiblesse :'(

++
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Titiks
Je l'ai terminé hier soir.
En fait, oui, c'est court, comme peut l'être Journey (d'ailleurs petit clin d'oeil dans le jeu), mais court surtout parce qu'on ne veut pas que ça s'arrête. Heureusement, il y a des choses à débloquer...
Qui a réussi à avoir ce qui se cache après les Crédits ?
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JD6994
Bravo pour la référence à Marcel Proust (ou plutôt à Dave ;) ;) ).
Moi après Limbo et Journey, voila encore un "petit" jeu qui me tente diablement.

Sinon la durée de vie reste un problème relatif.
Journey par exemple est certes fini en 2 heures, mais je l'ai fait 9 fois depuis le printemps.
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