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TEST - Randal's Monday : le lundi au soleil

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Ils m'ont volé mon précieux !

Randal est un raté ! Simple livreur, il boit régulièrement sa paye au bar du coin, ce qui l'empêche en toute logique de payer ses trois mois de retard de loyer. Ses bitures ne se font pas seules, car s'il a beau être célibataire, il est toujours accompagné de son meilleur ami Matt et de la copine de se dernier. Jusqu'au soir où ce compagnon de gueule de bois perd son portefeuille contenant la bague qu'il comptait utiliser pour demander sa compagne en mariage. Pas de chance pour lui, c'est Randal qui trouve son précieux et décide de le garder, se lançant sans le savoir une horrible malédiction.

Une référence évidente à Un Jour Sans Fin.

Randal's Monday Screen 002À partir de là, Randal va connaître un véritable enfer en revivant encore et toujours son lundi, avec son lot de mauvaises nouvelles, à commencer par son propriétaire qui va venir lui réclamer son dû. Une référence évidente à Un Jour Sans Fin avec Bill Murray. Si le jeu n'a commencé que depuis quelques minutes, ce n'est pas le premier clin d'œil appuyé qu'il nous fait et il les enchaîne à une vitesse folle. Les Simpsons, Le Seigneur des Anneaux, How I Met Your Mother, Star Wars, The Big Lebowsky, Zelda, Monkey Island et des centaines (milliers ?) d'autres références sont disséminées plus ou moins subtilement dans les décors ou les dialogues du jeu. Amusé au début, le joueur parcourt chaque scène à la recherche de ces nombreux détails... jusqu'à l'épuisement. Sans aller jusqu'à comparer cela au gavage des oies, la foultitude de renvois à la culture geek prend de moins en moins au fur et à mesure que le jeu avance, faisant perdre au titre son principal attrait.

Heureusement, le jeu dispose d'autres atouts dans sa manche pour amuser, comme son héros totalement égocentrique, bien que celui-ci n'attire pas autant la sympathie que l'atroce Rufus de Deponia, sa conscience du quatrième mur qu'il n'hésite pas à briser à plusieurs reprises, ou ses situations souvent totalement loufoques. Encore une fois néanmoins, Daedalic plonge sur ce point aussi dans l'excès avec des énigmes souvent tirées par les cheveux, ce qui augmente considérablement la difficulté du jeu. Même s'il est agréable de trouver enfin un Point&Click qui ne tombe pas dans la simplicité, certains puzzles donnent davantage l'impression d'être là pour augmenter artificiellement la durée de vie du jeu. Fort heureusement, une aide pas à pas est incluse pour éviter de rester bloqué.

Techniquement, malgré quelques bugs, Randal's Monday est vraiment soigné. Sa direction artistique tranchée ne plaira peut-être pas à tout le monde, mais elle reconnaissable de loin et ne dénote pas avec le côté totalement décalé du jeu, l'emmenant un peu plus dans son univers totalement barré. De même, la bande-son à la fois rock et mélodieuse colle parfaitement avec l'ambiance, tandis que les dialogues, en anglais, sont globalement bien doublés. Dommage qu'il y en ait trop, bien souvent dans le seul but de glisser une référence supplémentaire, ce qui pousse le joueur à cliquer rapidement sur sa souris pour les passer plus rapidement.

Randal's Monday Screen 005

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