TEST - RAGE : le FPS anarchiste de l'année ?

Une fois encore, John Carmack n'avait pas lésiné sur les adjectifs élogieux pour qualifier les graphismes de RAGE, qui devaient être LE point fort du jeu. Après une magnifique cinématique d'introduction bien trop courte et évasive, nous sommes emmenés dans le Wasteland, un monde magnifique, détaillé, lumineux... jusqu'au premier mouvement de tête. Le jeu subit en effet un temps d'affichage des textures excédant facilement la seconde, qui gâchera votre plaisir visuel durant les premières heures de jeu. De surcroît, même affichées, certaines textures sont largement décevantes vues de près.

Une fois passé ce choc visuel dans le mauvais sens du terme, il faut tout de même avouer qu'id Software n'a pas raté son travail sur les animations faciales, la modélisation d'un univers complet avec ses villes, ses routes détruites et ses vastes déserts, ou encore la fluidité et le réalisme des mouvements des personnages. Soulignons tout de même un level-design qui aurait pu être plus varié, mais en général, en dehors des deux problèmes cités, RAGE a tout pour satisfaire nos rétines.

Pour la bande-son, si le doublage français est au poil malgré un manque de diversité, avec notamment la présence répétée de personnages doublés par Ariane Deviègue (la doubleuse de Kate dans NCIS), la musique est rarement mise en avant, trop de pistes sonores étant entendues, bien que leur qualité ne soit pas discutable. Les effets sonores sont eux très réussis et favorisent drastiquement l'immersion.