
TEST Super Mario Galaxy + Super Mario Galaxy 2 : deux voyages galactiques remis en orbite sur Switch
par Martial DucheminMario n’a pas fini de nous envoyer la tête dans les étoiles. Alors, cela donne quoi ces portages ?
L’apesanteur toujours en plein dans le mille
Rejouer à Super Mario Galaxy, c’est se rappeler à quel point Nintendo a su transformer une contrainte technique en génie de level design. Les planètes, avec leurs gravités variables, offrent encore aujourd’hui des situations aussi amusantes qu’originales. Super Mario Galaxy 2 pousse encore plus loin la formule avec des niveaux plus exigeants, des mécaniques inédites et bien sûr l’ajout de Yoshi, qui apporte une touche de variété savoureuse.
L’adaptation des contrôles Wii vers la Switch est globalement réussie.
L’adaptation des contrôles Wii vers la Switch est globalement réussie. Les Joy-Con reproduisent fidèlement le feeling du pointeur, les mouvements pour collecter des fragments d’étoiles ou déclencher des spins sont toujours intuitifs, et même la manette Pro s’en sort honorablement. En revanche, le jeu en mode portable reste moins convaincant... Et pour cause, entre les gestes gyroscopiques approximatifs et l’écran tactile qui gêne parfois la visibilité, difficile de retrouver le confort de jeu des sessions sur notre télé. Super Mario Galaxy 2, notamment avec Yoshi, devient vite une gymnastique, pas toujours agréable.
Les deux jeux arrivent séparément, disponibles à l’unité ou en bundle, ce qui fait grimacer le portefeuille. Proposer Super Mario Galaxy à prix fort alors qu’il était déjà inclus dans la compilation 3D All-Stars n’a rien d’idéal, même si la présence d’options supplémentaires comme le mode Assist adoucit un peu la pilule ; quoi que... Celui-ci permet notamment aux plus jeunes de profiter de l’aventure sans trop de frustration.
La vraie nouveauté se trouve dans Super Mario Galaxy 2, qui bénéficie désormais d’un storybook, absent de sa version Wii. Une excellente idée qui enrichit un peu l’univers et fait écho à l’approche plus narrative du premier épisode. Pour le reste, Amiibo et bonus restent anecdotiques. Nous aurions aimé davantage de contenus exclusifs pour justifier pleinement ce retour en grande pompe. Et pour cause, chez les copains, les compilations sont garnies d’illustration, de storyboard, d’ajout en tout genre pour faire plaisir aux vieux fans de la première heure. Nintendo s’est juste contenté du strick minimum, rejouer à deux chefs-d’œuvre intemporels avec plus de confort qu’en 2007 et… voilà.
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