
Quatorze ans d’attente, et Joe Musashi ressort enfin du silence. SEGA et Lizardcube dépoussièrent la série culte et livrent une aventure nerveuse.
Les fantômes des années 80
Shinobi: Art of Vengeance ne se contente pas d’être une simple résurrection de la licence, il propose un contenu pensé pour séduire à la fois les fans de l’époque et les nouveaux venus. Le mode Histoire constitue l’ossature principale du jeu, avec une campagne découpée en plusieurs chapitres, chacun inspiré des grands classiques de la série mais revisités avec un souffle moderne. Entre les rues nocturnes, les temples embrumés et les gratte-ciels cyberpunk, chaque niveau réserve ses propres ennemis et boss redoutables, garantissant une variété constante dans l’action.
Le juste équilibre entre nostalgie et contenu généreux.
Au-delà de l’histoire, nous retrouvons des modes annexes qui prolongent la durée de vie ; un mode défi chronométré pour les amateurs de scoring, un mode survie où les vagues d’ennemis s’enchaînent jusqu’à l’épuisement, et même des missions secondaires proposant des variations de gameplay (infiltration pure, affrontements de boss successifs, ou encore parcours de plateformes exigeants). SEGA a aussi intégré un système de classement en ligne, histoire de réveiller l’esprit de compétition des joueurs, comme à la grande époque des bornes d’arcade.
Côté rejouabilité, le jeu mise sur ses multiples niveaux de difficulté et un système de progression nerveux. Débloquer de nouveaux ninjutsu, perfectionner ses combos et trouver toutes les améliorations cachées incitent à relancer la campagne. De plus, la possibilité d’incarner plusieurs personnages avec des styles de combat bien distincts (rapide et technique, puissant et brutal, ou encore furtif et létal) renouvelle l’expérience.
Et concernant la durée de vie ? Il faut compter une bonne dizaine d’heures pour venir à bout de l’histoire en difficulté standard, mais l’ensemble prend une tout autre dimension dès que nous visons le 100 %, entre secrets à découvrir, défis à relever et scores à améliorer. Pour un beat’em up moderne, la proposition est solide, et Sega semble avoir trouvé le juste équilibre entre nostalgie et contenu généreux.
Pour finir, la musique de Shinobi: Art of Vengeance jongle entre hommages aux sonorités 16-bit et compositions modernes pleines d’énergie. Les percussions soutiennent parfaitement l’action et les morceaux électroniques donnent à chaque environnement sa propre identité. Mention spéciale aux thèmes de boss, aussi épiques qu’inspirés.
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