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Test impressions God Of War Ragnarök  indispensable 1

TEST God of War Ragnarök : les larmes aux yeux, le cœur serré...

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God of War Ragnarök : Les nouvelles aventures de Kratos et Atreus nous ont chamboulé, il est temps de vous en parler.

Les neuf royaumes

God of War est une licence connue de tous, qui a vu le jour sur PlayStation 2. Santa Monica Studio a su faire évoluer la franchise en changeant totalement d'orientation et en proposant une nouvelle aventure en 2018, God of War. Ici, nous vagabondons dans un nouvel univers qui est bien plus posé. Exploration, combats épiques, émotions, le titre a su charmer le monde entier avec facilité. 2022, le jeu a droit à une suite, God of War Ragnarök, qui boucle une fois pour toutes l'odyssée incroyable de Kratos et Atreus. Nous avons achevé la bête, il est donc temps pour nous de vous en parler. Avant toute chose, pas de panique, nous vous proposons un test « safe », sans spoilers, pour vous laisser le plaisir de la découverte. Vous êtes prêts ? C'est parti !

Fascinant et spectaculaire.

God of War Ragnarök 04 21 10 2022God of War Ragnarök débute en beauté et nous en met plein les yeux. Au fil de la communication, nous n'avons pas vu de réelles différences concernant la partie visuelle, et pourtant, cette production est bien plus agréable à la rétine que son prédécesseur. En effet, les environnements sont plus travaillés et détaillés, à tel point que nous avions l'impression de voir un véritable paysage pris d’un cliché. Le photoréalisme s'invite alors dans les textures, c'est impressionnant. Cadres enneigés, chemins enflammés, végétations colorées, les décors sont variés et stupéfiants. Vous vous surprendrez à vous poser quelques minutes pour contempler les différents royaumes visités. Au-delà de ça, les développeurs nous explosent les mirettes avec la modélisation des personnages et de leurs accoutrements. Les déplacements sont naturels, les expressions faciales fascinantes et la gestuelle des corps saisissante. Mention spéciale, au passage, aux jeux de lumière qui illuminent les scènes avec brio. Pour finir, entre le bestiaire et les mondes conçus à la perfection, il y a de quoi surprendre le joueur. En d'autres termes, la direction artistique est à couper le souffle. Le jeu est tellement beau que lorsqu'une petite imperfection pointe le bout de son nez, elle est tout de suite repérée. Comme ? Certains PNJ qui peuvent avoir des mouvements très... mécaniques, ressemblant à des robots. Mais rien de grave, surtout que ces moments d'impuretés sont rares.

Parlons peu, parlons bien. Dans les paramètres, nous avons le choix entre différents rendus, qui s'adaptent à notre matériel. Pour commencer, Performance, permet d'avoir une image fluide tournant dans les 60 fps. Seul problème, c'est que nous avons aperçu un brin de clipping dans les seconds plans, avec des objets apparaissant sans crier gare dans les décors. De plus, les graphismes sont moins nets qu'un autre mode appréciable : Résolution. L'image bascule en 4K et il faut dire que les environnements sont clinquants. Les défauts d'arrière-plan disparaissent totalement, seul le nombre d'images par seconde peut déranger puisque le framerate est bloqué à 30 fps. Pour remédier à tout cela, et si vous possédez un écran adéquat avec un port HDMI 2.1, God of War Ragnarök va vous mettre une claque dans la tête. D'un côté, il est possible de jouir d'une image dépassant les 60 fps et, sincèrement, pas besoin d'aller aussi haut pour ce type de production (c'est un jeu d'aventure et d'action, pas un jeu de compétition). De l'autre, nous avons le meilleur compromis qui soit, où nous jouissons d'un rendu avec un bon équilibre entre résolution et performance. Ainsi, le titre exhibe de la 4K sans soucis visuels, le tout avec un framerate semblant tourner dans les 40-50 fps. C'est impressionnant. Si vous avez donc ce type de joujou technologique à la maison, nous vous conseillons d'y jouer de cette manière. C'est bien pensé, c'est éblouissant et spectaculaire.

God of War Ragnarök vignette 18 10 2022En outre, la partie audio est magistrale. Le craquement du bois, le souffle du vent, le frottement du cuir, le bruit de l'eau, des feuillages, des animaux, du métal sur notre armure... Les bruitages sont bien réalisés et nous arrivons à distinguer les diverses matières dans nos oreilles. Le doublage en français, lui, est impeccable, pas une seule fausse note dans les dialogues et les intonations, nous arrivons à ressentir les émotions dans les voix des comédiens. Par ailleurs, pour une expérience optimale, nous vous conseillons d'y jouer dans votre langue natale, le tout avec les sous-titres désactivés. Vous serez alors subjugués par l'image et le jeu d'acteur, vos yeux ne seront pas accaparés par du texte, mais seront focalisés sur les scènes poignantes du jeu. Pour ce qui est d'Atreus, notre petit héros est dorénavant un adolescent, sa voix a donc changé et est légèrement plus grave. C'est Enzo Ratsito (Demon Slayer entre autres) qui endosse le rôle maintenant. Le résultat est impeccable et colle parfaitement à la peau du jeune aventurier. Bien évidemment, l'anglais est également présent et Christopher Judge joue toujours aussi bien Kratos. À vous de voir si vous préférez Molière ou Shakespeare, mais quoi qu'il en soit, et vous l'aurez compris, nous avons le choix.

La bande-son, dans tout cela, est sublime. Les compositions, collant parfaitement avec ce qui se passe à l’écran, sont là pour apporter une petite secousse dans notre âme. Chaque contrée a ses propres notes, tandis que les cinématiques ont droit à des mélopées de vive intensité qui joue beaucoup sur nos sentiments. Elles nous touchent, nous fascinent, nous surprennent, pour être clair et tout comme le cinéma, les musiques nous transportent dans un univers de fiction et complètent un moment clé de l’histoire pour nous hypnotiser et charmer. Peu de titres arrivent à faire aussi bien que le 7e art, nous ne pouvons que dire bravo aux artistes de Santa Monica Studio.

La tête avant les muscles

S’il y a bien une chose qui a changé avec le nouveau « God of War » de 2018, c’est son gameplay. Dorénavant, la caméra est placée derrière notre personnage et nous explorons diverses contrées pour arriver au bout de nos objectifs. Dans God of War Ragnarök, la recette est identique ; et c’est tant mieux. Les environnements sont assez vastes, nous pouvons nous balader pour trouver des ressources, achever des missions secondaires, obtenir plus de détails et d’informations concernant notre odyssée... Nous pouvons user d’un portail pour nous téléporter d’un endroit à un autre, ou encore nous déplacer avec un moyen de transport. L’expédition est plaisante et nous nous sommes surpris à trainer des pieds uniquement pour contempler les lieux.

Nous nous sommes surpris à trainer des pieds uniquement pour contempler les lieux.

God of War Ragnarök 01 21 10 2022Les combats ? Pour résumer ce point en quelques mots, la sauce est toujours aussi bonne, mais de nouveaux ingrédients ont été ajoutés pour transcender les papilles. Ainsi, nous pouvons enchaîner différents assauts à la suite, tout en changeant d’armes et en amorçant des coups plus ou moins dévastateurs. Plus nous progressons, plus nos héros deviennent puissants et robustes. Les attaques sont alors plus énergiques et violentes, une certaine folie se fait ressentir dans la paume des mains. Les ennemis attaquent de toute part, il faut donc bien regarder les petites flèches précisant leur positionnement pour les contrer. Pendant la grosse mêlée, des coups (indiqués par un cercle rouge) sont impossibles à parer, il faut alors esquiver. Quand c’est jaune, nous pouvons repousser l’opposant et contre-attaquer. Nous avons aussi la possibilité de jouer avec notre bouclier pour casser une charge adverse et obtenir une ouverture/un avantage. Marteler les boutons sans réfléchir ne sert donc à rien.

Toutes ces contre-offensives sont importantes, surtout quand les monstres sont résistants à certaines armes. Pour vous donner une idée de la chose, si une créature est de type « glace », le feu sera alors d’une grande aide. Atreus, lui, use de son arc pour réduire un peu plus la défense adverse ; en appuyant sur une touche pour qu’il envoie des flèches spécifiques. Lorsque la voie est ouverte et la bête étourdie, nous pouvons l’achever une bonne fois pour toutes. Pour finir, une barre rouge de puissance permet de déployer la « Rage Spartiate » et d’exploser tout ce qu’il y a autour de nous pendant quelques secondes. Tout ce que nous venons de décrire évolue dans le jeu grâce à des points d’expérience et à quelques ustensiles.

God of War Ragnarök 05 21 10 2022En effet, durant nos recherches et nos explorations, nous résolvons des charades et éliminons des chimères pour acquérir de nouvelles choses dans notre inventaire. Kratos et Atreus peuvent alors revêtir des armures pour booster leurs compétences. Chaque petite chose que nous possédons peut-être renforcée avec ce que nous gagnons pendant nos escapades. Seulement voilà, le menu est assez gras et tout n’est pas forcément compréhensible dès le premier regard. Il y a des sous-menus dans les menus exhibant des sous-catégories dans les catégories ; oui, de quoi donner mal à la tête. Alors certes, c’est ultra-complet pour chaque caractéristique, tenue ou autre, mais il faut tout de même un léger temps d’adaptation pour assimiler ce que le titre a à proposer afin de devenir un véritable dieu dévastateur.

La DualSense, sans surprise, est mise à contribution. Les gâchettes adaptatives deviennent lourdes selon l’arme que nous utilisons. De petits bruits sortent du haut-parleur pour titiller les esgourdes, et les retours haptiques jouent beaucoup sur l’immersion afin de nous faire ressentir une matière, un terrain, une substance entre les doigts. Un exemple ? Lorsque nous voguons avec notre barque, si Kratos rame du côté gauche, nous allons percevoir de petites ondulations plus ou moins intenses dans la paume de la main gauche. Nous décelons le froid, le métal, la faune, la flore, bref, du très bon travail a été fait de ce côté-là. Et si vous n’aimez pas, vous pouvez désactiver le tout.

L’amour avant la haine

Voici donc la partie la plus importante de God of War Ragnarök, l’histoire. Si vous avez terminé le chef-d’œuvre de 2018, vous n’avez qu’une hâte, découvrir la suite du périple de Kratos et Atreus face aux forces d’Asgard, face à... Odin. Nous n’entrerons pas dans les détails, il est important que vous vous gardiez la surprise en démarrant une partie. Mais quel est notre ressenti sur ce qui se passe ? Eh bien, nous sommes bouleversés. Le titre de notre test est clair « les larmes aux yeux, le cœur serré ». En définitive, le déroulement de ce deuxième volet marque les esprits du commencement, dès les premières secondes, jusqu’au dénouement. L’émotion est là et ne part pas tant que le générique final ne s’exhibe pas sous les yeux.

Un épisode extraordinaire et mirifique.

God of War Ragnarök 15 21 10 2022La relation entre le père et le fils est belle, émouvante, attendrissante, passionnante et touchante. De plus, si vous avez un enfant, que vous êtes parents, vos émotions seront décuplées et bousculées, car vous vous projetterez à la place de Kratos. Les poils montent, constamment, et il est difficile de couper une partie pour aller se coucher. Vous y penserez en vous levant, pendant la journée et dans le lit en essayant de fermer les yeux. Le rythme est bon, le récit accroche, dur d’éteindre sa console. Combien de temps nous a-t-il fallu pour arriver au bout ? En réalisant quelques quêtes secondaires et en contemplant un peu la beauté des cadres, nous avons mis 30 bonnes heures. Bien évidemment, cette durée de vie explose si vous prenez vraiment le temps de tout faire et de visiter chaque recoin des royaumes. Une fois le jeu fini, vous pouvez y retourner pour terminer ce que vous avez loupé.

Nous ne comprenons pas une chose, pourquoi le jeu vidéo n’est-il pas considéré comme un art ? Et pour cause, nous atteignons un niveau digne des plus grands films hollywoodiens, avec une production qui procure beaucoup d’émotions. Le travail réalisé sur l’écriture, l’image et la musique est phénoménal. De plus, les personnes en face de leur écran ne sont pas seulement des spectateurs qui contemplent une œuvre remarquable, qui éblouit et joue avec tous les sens de notre corps jusqu’au toucher, ils sont aussi acteur et peuvent se projeter dans ce roman virtuel.

Test impressions God Of War Ragnarök  indispensable

Alors, pourquoi ? Si le cœur bat à 100 à l’heure, si les mains tremblent d’émotions, si les larmes coulent et si le visuel fait vibrer dans un monde bien particulier, alors l’univers du gaming à sa place aux côtés du cinéma, de la bande dessinée et des peintures. God of War Ragnarök est l’exemple parfait pour attribuer à cette catégorie (le jeu vidéo) un rang, le dixième. Nous vous laissons donc sur cette réflexion pour que vous compreniez à quel point cet épisode est extraordinaire et mirifique. Coupez-vous du monde, éteignez les lumières et demandez à un ami de taper 3 coups sur le sol avec un brigadier pour marquer le début de cette aventure ! Le rideau se lève, le spectacle commence...

Vous pouvez précommander God of War Ragnarök sur Amazon.

Les plus
  • Visuellement impressionnant, sacrée claque
  • Une direction artistique phénoménale
  • Les musiques, elles touchent directement notre âme
  • L’histoire et les émotions nous submergent
  • Une prise en main nerveuse qui évolue
  • Les sensations à la DualSense, un extra appréciable
Les moins
  • Des sous-menus dans les menus, de quoi donner mal à la tête
Notation
Graphismes
19
20
Bande-son
19
20
Jouabilité
18
20
Durée de vie
18
20
Scénario
18
20
Verdict
19
20
redacteur vignetteMartial DUCHEMIN
Rédacteur en chef - Spécialiste Japon
Résident au Japon qui a trois passions dans la vie : les jeux vidéo, les figurines, et la bouffe. Adore les balades à Akiba, le retrogaming, et les salles d'arcade. Ma vie est vouée à Dragon Ball.
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Commenter 1 commentaire

Malvik2
Bravo excellent test, et j’apprécie votre passion sans retenue lorsque vous aimez un jeu; tellement loin des poisses froids d’un site fr que je ne nommerai même pas. Continuez ainsi, je vous lis tous les jours vous faites du super boulot, 7j sur 7 qui plus est !
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