
TEST Demon Slayer Kimetsu no Yaiba The Hinokami Chronicles 2 : quand l’anime rallume la flamme sur consoles et PC ?
par Martial DucheminUn nouveau jeu Demon Slayer a fait son apparition dans les rayons. Cela donne quoi ?
Quand les personnages brillent mais que les décors dépriment
Demon Slayer revient avec un second opus vidéoludique signé CyberConnect2. Son nom (prenez votre souffle) ? Demon Slayer -Kimetsu no Yaiba- The Hinokami Chronicles 2. Ici, les développeurs emmènent plus de personnages, plus d’arcs, plus de modes… mais est-ce suffisant pour marquer les esprits ? Nous nous sommes donc lancés dans cette nouvelle expérience afin de vous partager nos impressions. Alors, bien ou pas terrible comme le premier opus ?
Le style cel-shading fonctionne bien.
Commençons avec ce qui saute aux yeux, la partie visuelle. Ne tournons pas autour du pot, Demon Slayer -Kimetsu no Yaiba- The Hinokami Chronicles 2 joue la carte du grand écart. D’un côté, les personnages brillent littéralement par leur qualité graphique. Chaque combattant bénéficie d’un soin méticuleux, avec des traits nets, des couleurs éclatantes et des effets spéciaux qui donnent vie aux techniques les plus spectaculaires. Le rendu des flammes, de l’eau ou de l’électricité lors des attaques a un impact immédiat, presque hypnotisant, qui nous scotche à l’écran. Les animations, fluides et détaillées, confèrent une vraie énergie aux affrontements. Qu’il s’agisse d’un simple coup de sabre ou d’une attaque ultime, la mise en scène impressionne et rend justice au style de l’anime. Sur ce point, le jeu se paie le luxe de frôler l’excellence.
À l’opposé, il faut bien admettre que les décors ne suivent pas du tout le même niveau de finition. Les environnements paraissent vides, trop figés, comme s’ils avaient été esquissés à la va-vite pour simplement servir de toile de fond. Le contraste est frappant... Là où les personnages explosent de vie et de couleurs, les arènes donnent l’impression de rester coincées dans une génération précédente. Les textures, sommaires et parfois grossières, cassent un peu l’immersion. Un mur, un sol ou un élément de décor affichent souvent un rendu basique qui dénote face au soin apporté aux combattants.
Cela ne veut pas dire que l’ensemble est laid, loin de là. Le style cel-shading fonctionne bien pour retranscrire l’univers du manga et de l’anime, et les combats parviennent à masquer partiellement ces défauts par leur intensité. Cependant, dès que l’action ralentit ou que nous prenons le temps d’observer l’arrière-plan, la magie s’effrite. Il manque ce petit supplément d’âme qui donnerait aux environnements la même aura que celle des héros.
Pour résumer, Demon Slayer -Kimetsu no Yaiba- The Hinokami Chronicles 2 impressionne par la mise en valeur de ses personnages et par des animations qui n’ont rien à envier à la série télévisée, mais il échoue à rendre ses décors intéressants. Ce déséquilibre graphique crée une expérience visuelle en dents de scie ; sublime dès que les combattants occupent tout le champ, mais fade dès que nous baissons les yeux vers les environnements.
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