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Dead Cells2

TEST - Dead Cells : périple dans les enfers du Rogue-like !

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Dead Cells : Si vous aimez le sang, la sueur, le challenge et la persévérance, ne bougez plus ! Le titre de Motion Twin met la barre très haut, avec des bouts de Castlevania, de Dark Souls, du Rogue-like et surtout du hardcore…

La prudence est mère de sûreté, c’est le meilleur conseil que nous pouvons vous donner si le jeu vous intéresse. Une seule prise de risque qui rate et c’est retour à la case départ ! Pour tenir la distance dans Dead Cells, il faut cogiter, analyser et prendre les meilleures décisions possible. Le gameplay est tellement punitif que vous allez maudire toute l’équipe de développement sur plusieurs générations. Le seul problème dans tout cela, c’est la sensation de progression qui peut sembler inexistante. La lassitude qui s’en dégage aura raison des moins persévérants d’entre vous.

Le gameplay est tellement punitif que vous allez maudire toute l’équipe de développement sur plusieurs générations.

Dead Cells pour Nintendo Switch

34,4€ sur Amazon* * Prix initial de vente : 34,4€.

Point de vue scénario, pas grand-chose à se mettre sous la dent, tout tient dans le gameplay lui-même. Cela se limite à une forme de vie visqueuse qui prend possession d’un cadavre et tente de s’échapper d’une île prison redoutable. Pour y parvenir, 6 niveaux de progression sont répartis dans 13 environnements différents. Le tout est parsemé de 4 boss, mais le cheminement ne vous en fait affronter que 3. En effet, selon les aptitudes que vous allez débloquer, vous pouvez progressivement choisir quelle direction prendre. À force d’expérience et surtout d’échecs inlassables, vous allez connaître le moindre recoin de l’île.

Même si les tableaux sont procéduraux, un certain nombre de constantes sont imposées. L’exploration est constamment renouvelée, mais au bout de quelques parties nous retrouvons des éléments identiques à chaque essai. Par conséquent, un effet de lassitude apparaît assez rapidement, c’est là que la persévérance doit intervenir. Si vous progressez correctement, la résistance à l’échec est moindre, mais si les morts s’enchaînent trop rapidement, l'essoufflement est inévitable. Il faut parfois près d’une heure pour retourner à l’endroit du dernier trépas, tout en affrontant à nouveau les mêmes ennemis que la fois précédente, encore et encore…

Dead Cells6Dès lors, deux possibilités s’offrent au joueur :  soit rusher le plus vite possible pour retourner au point du dernier échec, soit fouiller méticuleusement chaque niveau pour engranger argent, cellules et équipements. Les gamers pressés sont récompensés par des portes du temps (encore faut-il les trouver dans chaque tableau). Celles-ci restent ouvertes uniquement un certain temps, dissimulant de précieux trésors. Si vous arrivez trop tard, un message vous indique les minutes qui vous ont manqué pour la franchir. Ceux qui préfèrent l’exploration ont généralement assez d’argent pour ouvrir les portes en or. Ces dernières ne s’ouvrent qu’en payant un montant donné (cependant elles renferment un seul et unique trésor). Chaque méthode est valable, mais les chances d’avoir un armement qui tienne la route sont plus nombreuses en prenant son temps.

Commenter 5 commentaires

bmomo72
J'ai ce jeu depuis cet été. Je vous rejoins sur votre analyse. Le gameplay est parfait et on ne peut rien lui reprocher. Si l'on meurt, c'est uniquement de notre faute, ou de la grande difficulté du jeu, mais jamais à cause du gameplay.
Effectivement les niveaux sont procéduraux, mais au bout d'une centaine de partie (ce qui arrive assez vite) on retrouve les memes éléments.
Toutefois la mort n'est pas ingrate, puisque le fait d'accumuler des cellules vous permet de vous faciliter la vie. Entre les potions de vie X3 voir X4, les dégats ajoutés, les compétences plus rapide, tout cela vous permet de toujours mieux progresser.
La progression, justement est dure, mais un vrai sentiment de satisfaction s'en retire quand on arrive à un nouveau embranchement, ou un nouveau niveau, ou qu'on y revient. Car si les 2 ou 3 premiers embranchement vont vite devenir familier, d'autres le seront moins, et les atteindre sera vite gratifiant à chaque fois.
Mais attention ce jeu est dur, extrêment dur. Aussi, on enchaine rapidement les parties pour aller de plus en plus loin. Mais en ce qui me concerne, j'ai fini par m'en eloigner au bout de deux mois. Puis j'y reviens le temps d'une session d'une heure tous les deux jours. Je sais que j'en verrai le bout, et ce sera gratifiant. Mais j'en aurais sué. Sincèrement c'est une perle, meme si un mode "plus facile" n'aurait pas été de refus pour le père de famille que je suis. En meme temps aurait il la meme saveur avec cela.... Rien n'est moins sur.
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