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Super World War   14

TEST Super World War : la stratégie remise au goût du jour avec une bonne dose d’humour sur PC et Nintendo Switch

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Quand la géopolitique vire à la comédie, les batailles deviennent aussi absurdes que stratégiques. Super World War transforme la conquête du monde en une farce savoureuse où chaque décision compte autant qu’un bon mot.

Une guerre mondiale sous le signe de la dérision

Sorti fin août 2025, Super World War signe le retour de Zero Games Studios dans le domaine de la stratégie au tour par tour. Le studio français, déjà remarqué avec Hot Lap Racing, propose un jeu à la fois malin et complètement décalé, où six chefs d’État plus fous les uns que les autres se disputent la place de Président du Monde. L’idée paraît absurde, mais derrière cette façade délirante se cache un vrai jeu tactique, construit avec soin et une réelle maîtrise du genre.

La politique n’a jamais été aussi explosive, surtout quand elle se joue sur un damier. 

Super World War   12L’histoire débute avec la mort du Président du Monde. Le pouvoir est vacant, et six candidats, tous plus mégalomanes les uns que les autres, s’apprêtent à se battre pour s’imposer. Louis Capitulet, monarque couard mais attachant, soigne ses soldats avec un « Bisou Magique ». Xi-An, révolutionnaire autoproclamée, envoie ses troupes kamikazes au nom de la liberté. Pope-Man, sorte de justicier mystique, bénit ses armées, pendant que Grandma, mamie psychopathe, préfère résoudre les conflits à coup de bombe nucléaire. Ce casting improbable donne le ton d’un jeu où la satire et la folie marchent main dans la main.

Sous cette avalanche d’humour, Super World War s’appuie sur un système tactique solide. Les batailles se déroulent sur des cartes hexagonales où chaque mouvement doit être anticipé. La météo, le terrain, la gestion des munitions et les embuscades transforment chaque affrontement en puzzle stratégique. Une pluie soudaine peut ralentir une unité, un relief mal placé peut bloquer une attaque, et un choix trop audacieux peut coûter la victoire. Tout repose sur l’anticipation et la capacité à improviser face aux imprévus.

Super World War   16Chaque campagne met en avant un dirigeant différent, avec sa personnalité, son pouvoir et son style de jeu. Ces variations garantissent une bonne rejouabilité et maintiennent l’intérêt tout au long des missions. Le rythme reste mesuré, parfois un peu lent sur les grandes cartes, mais la diversité des situations empêche la lassitude.

Visuellement, le jeu opte pour un style cartoon coloré, proche d’un dessin animé satirique. Les animations sont exagérées, les explosions abondent, et les répliques fusent avec un humour grinçant. Ce ton léger rend le jeu plus accessible, sans pour autant nuire à la lisibilité du champ de bataille. Même si certains décors paraissent un peu répétitifs, le résultat reste cohérent avec l’esprit du titre. Le tutoriel, incarné par le fantasque Lord Princefloyd, introduit les bases de manière fluide et drôle. Il sert de guide autant que de narrateur, ponctuant les missions de conseils absurdes mais utiles. Cette entrée en matière contribue à la personnalité unique du jeu, où pédagogie et dérision se confondent.

redacteur vignetteEric de Brocart
Fondateur - Directeur de publication
Magicien professionnel, quand je ne suis pas derrière mon PC, photographe amateur, quand j'ai le temps et surtout un grand passionné de réalité virtuelle.
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