
PREVIEW Turok: Origins, nous avons testé la chasse aux dinosaures en version coop
par Eric de BrocartLa licence culte Turok renaît dans une formule inattendue : un jeu d’action en troisième personne. Nous avons approché cette nouvelle chasse aux dinosaures lors de la Gamescom 2025.
Alors, cela donne quoi ?
Durant cette prise en main, le jeu misait tout sur la coopération à trois joueurs. Pas d’alliés IA, uniquement des partenaires humains. Le solo, pourtant annoncé comme une campagne d’une quinzaine d’heures, n’était pas jouable. Un point qui entretient nos doutes. Mais Jesús Iglesias, Game & Creative Director, nous a assuré que cette campagne solo n’est pas secondaire : « Le design du jeu est en réalité pensé pour être joué en solo. Vous pouvez suivre toute la campagne seul, et elle connecte directement ce nouvel épisode aux anciens Turok. Le coop n’est qu’une option que nous avons ajoutée par-dessus ».
Difficile de s’enthousiasmer trop vite.
C’est d’ailleurs l’un des paradoxes de cette démo. Nous l’avons trouvée très guidée, presque sur des rails, alors qu’Iglesias défend une vision beaucoup plus ouverte : « Nous avons conçu plusieurs planètes uniques, avec des environnements différents, des créatures aux comportements spécifiques et même des conditions météo comme des tempêtes de sable ou de la pluie. Vous pouvez revisiter ces lieux et avoir une expérience totalement différente. Nous ne forçons pas le joueur à avancer. Il est libre d’explorer, de chercher des zones cachées, et de prendre le temps. » Si tout cela se vérifie, le contraste avec la démo serait significatif.
Enfin, le directeur a tenu à insister sur l’approche de Saber. Selon lui, il ne s’agit pas d’exploiter une vieille licence juste pour capitaliser sur son nom : « Ce n’est pas une question d’exploiter une IP connue. Nous voyons un potentiel, même dans une série considérée comme morte, et nous essayons de proposer quelque chose de nouveau, de soigné et d’authentique ».
Visuellement, Turok: Origins affiche une direction artistique qui ne cherche pas le photoréalisme. Les environnements de la démo — une jungle dense et quelques ruines anciennes — sont bien mis en valeur par des éclairages dynamiques et des effets climatiques réussis. Le bestiaire impressionne surtout par les animations, avec des raptors nerveux et un Triceratopsmassif qui impose à l’écran. Côté son, les rugissements et les impacts d’armes renforcent la tension, tandis que la musique accompagne l’action sans prendre le dessus. Nous n’avons pas été éblouis techniquement, mais l’ensemble est cohérent et contribue à l’immersion.
Premières impressions : Peut mieux faire !
Alors, qu’en retenir ? Turok: Origins dégage une identité claire, respectueuse de la licence, et assume sa caméra TPS avec des combats lisibles et nerveux. Le coop est plaisant, et l’ambition affichée par le studio intrigue. Mais difficile de s’enthousiasmer trop vite : les classes manquent encore de richesse, la démo nous a semblé trop dirigiste, et le solo reste une promesse que nous n’avons pas pu vérifier. Entre excitation et prudence, nous attendons maintenant de voir si la chasse aux dinosaures tiendra toutes ses ambitions lorsqu’elle s’ouvrira au grand public.
Turok: Origins n'a pas encore de date de sortie mais nous savons qu'il sortira sur PlayStation 5, Xbox Series X|S et PC. En attendant, la version 2008 du jeu TuroK sur PS3 est encore disponible sur Amazon au prix de 15,30 euros.
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