
PREVIEW Mario Kart World : nos ultimes impressions le pied au plancher avant son lancement en pole position
par Alexandre S.Le nouveau jeu de course de la licence Mario Kart, exclusif à la Switch 2, est repassé entre nos mains et a déjà tout d'un incontournable.
Après sa révélation en bonne et due forme début avril, nous avions pu essayer Mario Kart World lors de la NS2 Experience à Paris, l'occasion d'avoir un petit aperçu des modes Grand Prix et Balade. Nous ne savions alors pas trop quoi penser du monde ouvert et n'avions pas connaissance de son contenu dans sa globalité. Récemment, Nintendo nous a invité à y jouer plusieurs heures pour en découvrir ses divers aspects, et ce en bonne compagnie, avec une petite session de Nintendo Switch 2 Welcome Tour calée entre nos tours de piste. Notre avis a donc bien évolué, et ce de manière fort positive. Il faut dire que cette première grosse exclusivité de la console en a sous le capot ! Mais avant toute chose, sachez qu'à notre connaissance – en ayant eu accès à une sauvegarde où tout était débloqué (personnages, costumes, etc.) – il n'y a pas de 200cc, le maximum pouvant être sélectionné étant le 150cc. Oui, dans certaines circonstances, cela peut paraître un peu lent. Toutefois, dans le feu de l'action, ce détail ne nous a pas spécialement dérangé.
La Survie, clairement la meilleure addition de ce Mario Kart World !
Malgré sa structure en monde ouvert, Mario Kart World conserve les bases ayant fait le succès de la licence tout en les faisant évoluer avec brio. Le mode Grand Prix en est un parfait exemple. Son système de coupes est toujours composé de quatre circuits prédéfinis que nous enchaînons, mais nous effectuons également le trajet entre chacun d'eux. Prenons l'exemple de la Coupe Fleur pour illustrer notre propos. Le Désert du Soleil par lequel nous commençons consiste juste en son nombre de tours, c'est du classique et notre place d'arrivée octroie un certain nombre de points pour le classement final, la seule différence étant qu'il y a désormais 24 concurrents. C'est ensuite qu'il y a du changement. Que ce soit pour le Souk Maskass, le Stade Wario ou le Bateau Volant, nous débutons à chaque fois avec notre kart roulant aux alentours de la ligne d'arrivée du précédent circuit avant qu'un top départ ne soit donné. La course consiste donc à rejoindre le tracé suivant puis à compléter le nombre de tours requis. Ce qui est fort, c'est qu'à aucun moment nous n'avons eu l'impression d'être sur un entre-deux, difficile de faire la différence entre ce qui relève du circuit et ce qui le précède. Notez qu'en cas de chute, un Lakitu vient nous repêcher, ce qui n'est évidemment pas le cas lors de nos promenades.
Pour profiter uniquement des circuits de manière individuelle, il faut donc lancer une partie en Versus, qui permet d'effectuer un minimum de trois courses à la suite et de 32 si vous souhaitez mettre à l'épreuve votre endurance. Mais ce n'est pas la seule option possible, car nous avons la possibilité de les connecter. Par exemple, en sélectionnant la Cité Fleur-de-sel, le menu déroulant affiche alors les tracés qui l'entourent et en le reliant aux Alpes DK nous irons alors de l'un à l'autre avec plusieurs tours sur ce dernier. Choisir l'inverse changera grandement notre expérience de jeu, notamment grâce aux divers éléments du monde ouvert. Autant dire qu'avant de vous lasser, vous aurez un grand nombre d'heures au compteur.
Une fois ce type d'activité terminée, nous sommes donc libre de vagabonder au volant de notre kart dans le mode Balade, où nous pouvons tomber sur les fameux Interrupteurs P, qui déclenchent tous une mission unique en temps limité. Certaines seront plus difficiles que d'autres, en témoignent celle du Cinéma Boo (visuellement très stylé au demeurant) que nous avons répété en boucle sans succès. Après un saut initial sur un tremplin, nous devions passer d'un câble à l'autre puis sur des panneaux publicitaires afin de récupérer des Pièces bleues, mais il faut trouver le timing précis pour atterrir sur la dernière. Heureusement, une fois le temps écoulé, appuyer sur L nous remet au début pour que nous puissions retenter notre chance. Compte tenu du grand nombre de ces collectibles, il devrait y avoir de quoi s'occuper, sans parler des Pièces Peach disséminées à travers la carte et des panneaux « ? » au sol. À priori, rien n'est bloqué derrière, sauf peut-être quelques Stickers si des objectifs leur sont associés. Ces éléments décoratifs à placer sur nos véhicules viennent récompenser nos exploits, comme récupérer 100 pièces, mais un seul peut être utilisé à la fois. Et ce n'est pas tout, car à notre arrivée, la sauvegarde était vierge, comme si nous démarrions le jeu. Nous avons donc pu constater que terminer la Coupe Champignon (Circuit Mario Bros., Trophéopolis, Mont Tchou Tchou et Spatioport DK) débloque Donkey Kong par exemple. Les costumes s'obtiennent quant à eux en mangeant des Snacks Turbo et dépendent de la zone géographique. En revanche, ils sont réservés au casting principal. Quant aux personnages secondaires, ils sont aussi dépendants de ce facteur, ainsi que des transformations provoquées par Kamek. Les complétionnistes vont donc avoir fort à faire.
Si l'exploration à proprement parler du monde ouvert reste encore une zone d'ombre même après cette longue session, simplement rouler à travers ces superbes environnements a quelque chose de grisant et permet de s'exercer aux quelques nouveautés de gameplay. En effet, si la prise en mains est immédiate et instinctive pour effectuer une course, le Saut chargé pour finir sur un rail ou rouler sur les murs va demander du temps pour être maîtrisé, de quoi ouvrir la voie vers des raccourcis pour les plus doués. Et en cas d'erreur, il est toujours possible de rembobiner la position de notre kart, sans que cela affecte les autres concurrents. À voir si cette fonctionnalité sera beaucoup utilisée dans le cadre des courses ou si elle restera marginale. Le mode Photo permet de son côté pas mal de choses et nous a bien fait rire en raison des poses prises par la Vache.
Nous avons également pu essayer le mode Bataille de ballons à quatre joueurs, plutôt sympathique, mais qui ne nous a pas plus marqué que ça. Tout le contraire de la Survie, qui est clairement la meilleure addition de ce Mario Kart World ! Ce type de rallye nous fait traverser le monde en passant par six circuits et a comme particularité d'éliminer une partie des participants à chaque étape. Le chaos en multijoueur est total lors de l'utilisation de certains objets venant rebattre les cartes comme ce fichu Éclair ! Effectuer une belle remontada est toujours possible même en étant loin derrière, du moins au début, surtout que la pression de l'élimination n'arrange rien au fil du temps. C'est clairement un mode qui va faire sensation lors des soirées entre amis. Sachez également qu'un système de vote est proposé pour sélectionner le parcours, le CPU en choisissant ensuite un parmi les propositions.
Nos nouvelles impressions : Vivement !
Seule grosse exclusivité du lancement de la Switch 2, Mario Kart World partait de base avec une longueur d'avance. Si son tarif peut toujours faire débat, il est clair que la diversité de contenu qu'il propose devrait plus que jamais occuper les joueurs pendant un moment avant qu'ils n'en fassent le tour, et ce avant même d'avoir à se rendre sur la Toile pour continuer à s'amuser. S'il était déjà évident qu'il devrait trôner en haut des classements, nous pouvons désormais assurer avec quasi-certitude qu'il mérite d'être un incontournable et avons hâte d'explorer les moindres recoins et itinéraires de ce vaste espace de jeu, voire au-delà...
N'hésitez pas à jeter un œil à notre guide d'achat de la Switch 2 pour savoir où l'obtenir au meilleur prix, que ce soit ou non en pack avec Mario Kart World.