
PREVIEW Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau, le retour explosif du Musô made in Zelda
par Martial DucheminUn festival d’attaques synchronisées, d’artéfacts élémentaires et d’un Korogu prêt à tout casser. Alors, ça claque ou pas ?
Un univers Zelda toujours aussi irrésistible
Développé par Omega Force (Koei Tecmo) en collaboration avec Nintendo, Hyrule Warriors : Les Chroniques du Sceau reprend la tradition des Musô adaptés à l’univers de Zelda tout en apportant sa dose d’originalité. Une démo jouable au Tokyo Game Show 2025 nous a permis d’entrer dans l’arène, et le résultat est plus que prometteur. Elle laisse déjà entrevoir, entre autres, des batailles massives dans le stage « Phirone Underground », avec la possibilité de prendre le contrôle de Zelda, Rauru et Mineru pour tester la nouvelle recette d’action. Alors, cela donne quoi ?
C’est beau, c’est coloré, et surtout, ça tourne comme une horloge suisse.
La première chose qui saute aux yeux, les graphismes. Ici, les développeurs ont repris le moteur graphique de L’Ère du Fléau, mais avec un lifting qui se voit. Les effets de lumière mettent parfaitement en valeur les environnements, comme les souterrains de Phirone qui prennent une dimension presque mystique. C’est beau, c’est coloré, et surtout, ça tourne comme une horloge suisse. Oui, même avec des dizaines d’ennemis à l’écran, pas la moindre chute de framerate. Les combats gagnent ainsi en intensité sans sacrifier la fluidité, et ça, ça change tout.
Cependant, tout n’est pas tout beau, tout rose. Et pour cause, ce fameux Hyrule Warriors n’échappe pas à quelques faiblesses techniques assez visibles. L’aliasing se fait sentir un peu partout, exhibant donc un effet d’escalier très prononcé sur les contours, tandis que de nombreuses textures dans les environnements apparaissent sommaires et manquent de détails. Ajoutons à cela un bron de clipping, avec des éléments de décor qui surgissent au dernier moment lors de nos déplacements, et l’immersion peut parfois en prendre un coup...
Néanmoins, malgré ces défauts évidents, la magie opère grâce à une fluidité exemplaire, à la direction artistique, et des jeux de lumière particulièrement soignés. Ces atouts viennent masquer une partie des imperfections et offrent une image globalement agréable, capable de nous transporter dans l’univers coloré et épique de la licence.
Commenter 0 commentaire
Soyez le premier à commenter ce contenu !