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Battlefield 2042

PREVIEW de Battlefield 2042 : mise en orbite du multijoueur réussie

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Battlefield 2042 : Le premier contact armé avec ce nouvel épisode nous a comblés, mais nous nous y attendions un peu.

La grande guerre

Impossible de dire que la hype nous manquait quand DICE nous a laissés découvrir son mode Portal en juillet dernier. Et si nous nous sommes passionnés pour l’expérience inédite qui se profile, nous avons gardé une bonne place pour l’inévitable tête-à-tête avec le multijoueur « classique » de la série Battlefield. Il s’agit évidemment de ce que les développeurs surnomment All-out Warfare, section qui contient les très populaires Percée et Conquête. C’est justement sur ce dernier mode que nous avons pu faire nos premières armes sur Battlefield 2042 pendant plus de trois heures. Un seul mode et une seule carte, c’est un peu juste pour se faire une bonne idée de ce que nous réserve ce nouvel opus. Il y a toutefois bon nombre de choses à dire sur ce premier vrai contact qui fut pour nous une bonne non-surprise.

Battlefield 2042 reste fidèle à la formule qui l’a vu s’épanouir.

Battlefield 2042 Portal head 1Oh non, impossible de pousser un seul cri d’étonnement en voyons une structure que nous connaissons assez bien. N’importe qui d’ailleurs pourrait dire la même chose, à condition bien sûr d’avoir déjà testé un épisode antérieur. Il faut dire que DICE a clairement dit qu’il misait sur l’expérience traditionnelle de la série, savamment remise au goût du jour. Le voilà donc fidèle à son poste dans la catégorie des FPS tactiques. En jeu, cela se traduit par un terrain très vaste et une ligne de front qui l’est tout autant. Courir est une seconde nature dans Battlefield, c’est aussi commun que de rouler à bord d’un blindé ou de piloter des avions et des hélicoptères. Votre heure de gloire vient après la manœuvre, à proximité des points à capturer qui donnent enfin l’occasion de canarder dans tous les sens. En cela, Battlefield 2042 a le même rythme hybride que ses congénères. Un modèle qui a fait ses preuves, où chaque phase d’action effrénée s’allie à une lente séquence de pure stratégie qui la précède. Chaque action, chaque prise de position et chaque élimination nous donne l’impression d’être le rouage d’un important mécanisme. Nous vous l’avons dit, en cela la nouvelle mouture de DICE n’a rien changé par rapport à avant. À noter qu'elle ne s’adresse toujours pas aux mordus des gunfights à la Call of Duty qui seront systématiquement cueillis par des snipers ou des escouades qui jouent le jeu de l’action coordonnée.

Ce qui a changé, c’est l’ampleur des combats qui ont vocation à être plus immersifs. Plus intense même si nous osons dire, bien qu’elle ne sera jamais aussi décomplexée que celle de son concurrent. Les matchs à 128 joueurs n’y sont pas étrangers. Et encore, nous avons rarement eu l’occasion de voir des batailles rangées avec 64 participants dans chaque camp. Les bons joueurs vous diront que ce sentiment plus prenant vient des spécialistes, la nouvelle norme pour ce qui est des classes. Le principe n’a pas beaucoup changé par rapport à avant. Ces nouveaux archétypes sont simplement plus polyvalents qu’à l’accoutumée puisque leur seul apport est une compétence active, pour l’instant déséquilibrée, ainsi que des atouts passifs plus négligeables. L’équivalent de la classe Assaut se voit ainsi attribuer un grappin qui permet aux snipers d’escalader rapidement les points en hauteur et plus généralement de parcourir rapidement la carte. En comparaison, la médic, l’ingénieur et ses tourelles, et l’amateur de drones faisaient bien pâle figure durant ce premier avant-goût. Mais pour en revenir à notre propos initial, nous pensons que cette nouvelle dimension a aussi à voir avec les nouvelles philosophies autour du level design.

Le temps se gâte

Ce n’est pas un hasard si nous n’avons joué pendant tout ce que sur une seule map. Orbital avait clairement tout ce qu’il faut, là où il faut pour nous en faire voir de toutes les couleurs. Un bref mot sur les acquis : comme ses grands frères, Battlefield 2042 sait y faire pour créer de larges cartes variées qui définissent la stratégie à adopter. Celle qui nous intéresse aujourd’hui est pour sa part séparée en deux par de larges collines qui permettent une approche furtive de l’infanterie. Les véhicules combattent pour leur part au nord, là où un gigantesque building et un site de lancement accaparent l’attention de presque tous les joueurs. De quoi déjà bien orienter l’action.

Battlefield 2042 reste fidèle à la formule qui l’a vu s’épanouir.

Battlefield 2042 Portal head 4Battlefield 2042 persiste et signe malgré tout en introduisant des secteurs contestés. En l’occurrence, les deux zones centrales d’Orbital possèdent deux points de capture au lieu d’un seul. Impossible de réclamer un territoire pour votre équipe si les deux objectifs ne sont pas en votre possession. Il n’en faut pas plus pour déclencher une troisième guerre mondiale où tous les moyens sont déployés pour déborder l’ennemi. C’est durant ce genre de bataille que le titre prend une nouvelle dimension, d’autant plus que les points à capturer sont très proches les uns des autres sur Orbital. La possibilité de se faire larguer un véhicule directement sur le terrain ne fait que renforcer cette impression d’intensité renforcée.

Toujours au sujet du design d’Orbital, il nous est difficile de passer sous silence les évènements « signatures » qui apportent un certain charme à la carte. La fusée du site de lancement qui donne son nom à la map décolle durant chaque match avec un timing irrégulier. Nous avons pu assister à ce petit évènement décoratif, à défaut d’autre chose. En revanche, nous avons raté sa destruction, moment impressionnant qui peut se produire si la fusée subit trop de dégât lors de sa mise à feu. Cela n’a en revanche rien d’anodin, puisqu’en cas d’annihilation, des débris viennent modifier la carte, en particulier autour du site de lancement.

DICE veut mettre du piment dans nos parties et nous devons admettre qu’il s’en sort à merveille. Nous avons pu le constater de nos propres yeux avec l’autre évènement majeur de nos matchs : la fameuse tornade teasée par le premier trailer du jeu. Une apparition aléatoire et des mouvements anarchiques en font un modificateur d’expérience assez intéressant qui ne manque pas de perturber notre interface et la bataille en général. Impressionnante en elle-même, la tempête s’accompagne également d’un changement drastique du climat qui devient soudainement plus sombre et pluvieux. Des conditions qui nous ont joué des tours quand il s’agissait de trouver notre prochaine cible.

Nos impressions : Vivement !

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Bien décidé à prolonger sa noble lignée, Battlefield 2042 reste fidèle à la formule qui l’a vu s’épanouir. Son rythme tantôt lent et réfléchi peut laisser sa place à des séquences plus agressives. C’était sa force hier et cela l’est encore dans ce premier aperçu. Il flirte toutefois avec une action plus viscérale, portée par des batailles à plus grande échelle, des spécialistes polyvalents et surtout une conception du level design qui n’est pas 100 % originale, mais qui a indéniablement de grandes qualités pour faire vivre nos matchs.

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