Test Xbox 360
DBox vignette

TEST - La simulation est entrée dans une nouvelle ère

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Les avancées technologiques sont telles que la fiction d'il y a dix ans est devenue la réalité d'aujourd'hui. Et en termes d'avancées, la simulation continue de nous surprendre et rime de plus en plus avec immersion et sensations.

Le simulateur en question porte le doux nom de GTR-200, qui fait penser au nom de baptême d'une voiture japonaise rutilante et nous n’en sommes pas loin. Il est composé d’un siège baquet Recaro dans lequel votre serviteur prend place et se retrouve complètement calé, des fesses aux épaules. Un châssis métallique est situé sous le simulateur et se prolonge également devant nous.

Sur un bras métallique déporté fixé sur la droite du châssis (les possesseurs de Playseats comprendront l'avantage indéniable d'un déport de l'axe supportant le volant...), nous retrouvons le trio de choc volant-pédalier-boîte de vitesses du G27 de Logitech, une valeur sûre qui renforce davantage l’intérêt que nous avons à la première assise. Nous voyons ensuite qu’un boîtier électronique est placé juste en dessous du siège et relié à un PC par un simple câble USB. 

 

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Mais plus étonnants encore, deux vérins électriques sont situés de chaque côté du fauteuil à l’arrière.

 

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La technologie couplée à ce simulateur est en réalité celle de la société D-Box, qui conçoit et fabrique des systèmes de génération de mouvements. Elle se nomme D-Box Motion Code, et permet de reproduire des codes de mouvements programmés pour des jeux vidéo, entre autres, sous la forme de vibrations mais aussi au travers des vérins électriques : sensations garanties !

 

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Le boîtier électronique D-Box


Le jeu (WRC) est lancé, voyons ce que ça donne…

Premiers virages, gravillons, dérapages, chocs… et effectivement, c’est juste énorme. Les sensations sont là, l’immersion totale, seul un point vient noircir complètement le tableau : le jeu testé !
WRC se prête difficilement à la simulation, car il ne fait que la survoler, contrairement à l’un de ses homologues des jeux de rallye qui atteindra peut-être son apogée avec son troisième opus, nous voulons bien entendu parler de Colin McRae: DiRT 2. Dommage me direz-vous, eh bien pas tant que ça puisque notre contact nous a offert la possibilité de tester DiRT 2 sur un autre stand avec le même équipement !

Le jeu se lance, et là, l’extase… les bosses, sauts, dérapages, freinages, accélérations se ressentent au millimètre près sur le simulateur, aussi bien au travers du G27 que par les vérins qui reproduisent parfaitement les sensations que nous pouvons entrapercevoir avec notre manette dans nos salons respectifs.

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Votre serviteur, très concentré dans sa course...

Le moindre caillou sur la route est reproduit dans notre fessier et nous ne vous parlons même pas des chocs du véhicule. Pour autant, aucune sensation désagréable de brutalité n’est ressentie, les vérins officient avec douceur sans toutefois nous ménager. Et c’est bien là où nous pouvons affirmer que ce que nous testons est bien un "simulateur" et non un banal "fauteuil de conduite".

Ces quelques minutes de plaisir ont été bien trop courtes, et nous n'avions qu'une envie : réitérer l'expérience et essayer d’en savoir davantage encore. Cela tombait bien, car ce week-end se tenait l’inauguration du centre Simuzone, une salle de simulation située à La Ferté-Gaucher (77) et installée par IMS Solutions, et nous avions nos entrées...

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