BlazBlue : Calamity Trigger : notre test complet

Si vous ne l'avez pas oublié dans la première partie, BlazBlue est bien un jeu de combat, et même si il reste en 2D, il rivalise sans peine avec Soul Calibur ou Tekken. Nous retrouvons toute la richesse et la nervosité d'un Guilty Gear.

Le seul problème auquel nous sommes confrontés dès le début concerne le nombre limité de personnages : les douze combattants font pâles figures face à des castings comme Marvel VS Capcom 2 ou Dragon Ball: Raging Blast. Mais cet inconvénient est bien vite oublié : aucun protagoniste ne se ressemble et ils bénéficient d'une histoire et d'un caractère propres. Leurs Sprites (leurs représentations en 2D )  sont parfaitement dessinées, il suffit de voir une petite vidéo du titre pour s'apercevoir de la fluidité, de la rapidité et de la beauté des duels.

Au niveau des commandes, elles sont relativement simples : trois touches pour des attaques faibles, moyennes et fortes, en plus d'un quatrième bouton pour utiliser les supers pouvoirs. La particularité de ce dernier concerne l'effet, radicalement différent selon le personnage. Par exemple, Jin gèlera ses ennemis tandis que Noel débutera un combo destructeur.

Qui dit jeu de combat dit également système de défense. Et BlazBlue se veut très pointilleux : pour se mettre en garde, il suffit de reculer au bon moment, avant que l'adversaire lance son attaque. Il existe également un bouclier qui permet d'annuler toutes les attaques adverses. Toutefois, son utilisation est limitée par une jauge juste en dessous de la barre de vie de votre protagoniste : elle se vide rapidement lors de l'utilisation de votre protection et se recharge lentement.

Si vous aimez les longs combo, Noel Vermillon est faite pour vous.

En cas d'urgence, vous disposez d'une explosion de barrière qui, comme son nom l'indique, vous permet de repousser un adversaire qui vous harcèlerait de coups. Mais cette protection ultime n'est pas sans risques : une fois utilisée, plus aucun moyen d'utiliser votre bouclier, et votre garde est moins performante.

Difficile de parler du titre sans évoquer les attaques spéciales. Intitulées attaques distorsions, elles usent 50 % de votre jauge de chaleur (la jauge de coups spéciaux, située en bas de l'écran) et sont particulièrement destructrices. Il existe les attaques ultimes, les astral heat (la chaleur astrale) qui sont utilisables sous trois conditions : la jauge de votre adversaire doit être sous les 20%, vous devez avoir votre jauge de chaleur à 100 %, et le coup est déclenchable uniquement dans le dernier round. Ces frappes décisives ne sont pas applicables dès le début, vous pourrez les enclencher en finissant le mode arcade avec le personnage concerné. Mais une fois lancés, nous restons bouche bée devant la mise en scène de ces finish moves.

Enfin, il est possible, pour les débutants, de mettre certaines attaques spéciales en raccourci grâce au joystick droit. Cependant, il est conseillé de s'habituer à les sortir manuellement, car cette option peut être supprimée dans les parties en ligne.

Nous avons fait le tour du système des combats, rajoutez à ça un système de dash terrestre et aérien, et vous obtiendrez un jeu rapide, efficace, beau, fluide et complexe.