DRIVECLUB : l'avis du club GamerGen

Il faut savoir, déjà, que je ne suis pas un fan invétéré de jeux de course, qu'ils soient arcade ou simulation, malgré ma passion pour la Formule 1. Mais je dois bien avouer que DRIVECLUB donne envie de prendre la manette, dès sa première course, qui démarre tout de suite. Les graphismes explosent la rétine et la fidélité visuelle se lit dans les petits détails qui jonchent le parcours (les petits oiseaux qui s'envolent, les effets de fumée, etc.). La propreté est également présente, tout comme la fluidité. 

Je prends beaucoup de plaisir avec ce mix entre arcade et simulation.

Point de vue moteur, Evolution Studios a fait un travail exemplaire et nous sommes bel et bien en face du plus beau jeu de voitures qu'il m'ait été donné de voir. Et les développeurs ont poussé le réalisme encore plus loin, point de vue habillage, en produisant des sons tout bonnement bluffants. Preuve en est avec la désactivation - volontaire - des musiques pour mieux délecter nos oreilles avec les bruits de moteur. L'immersion est donc totale. Mais qu'en est-il de la conduite ? Je dois bien avouer que je prends beaucoup de plaisir avec ce mix entre arcade et simulation, et j'apprécie de même les petits défis qui dynamisent chaque partie et garantissent l'aspect social de DRIVECLUB. Bien sûr, le gros point noir se situe dans l'intelligence artificielle des concurrents, qui ont parfois des comportements de bourrin, indignes d'un comportement de pilote. Il faut dire que les dégâts sont loin de reproduire la réalité, avec zéro influence sur la conduite. C'est, bien sûr, la limite imposée par le choix de se baser sur un feeling arcade, qui lorgne du côté de la simulation en grimpant les échelons.

Au final, je m'amuse beaucoup sur DRIVECLUB et j'attends avec impatience la mise à jour qui introduira les conditions climatiques extrêmes (pluie et neige).