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TEST - Torment: Tides of Numenéra - Une longue aventure en vue

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Torment: Tides of Numenera : Bienvenue sur Terre... un milliard d'années plus tard. Le jeu de rôle sur table s'invite sur nos consoles.

Torment: Tides of Numenéra a vu le jour grâce à la collaboration de nombreuses personnes. Lancé sur Kickstarter en mars 2013, il a obtenu presque cinq fois plus que son objectif principal, ajoutant de nombreux contenus et fonctionnalités au jeu. Développé par le studio inXile, c'est après toutes ces années qu'il est enfin disponible sur nos PC, PS4 et Xbox One. Mais qu'est-ce que Torment: ToN dans tout ça ? Eh bien il prend place dans le Neuvième Monde de Numenéra, un jeu de rôle sur table qui a remporté plusieurs prix. Plongeons-nous dans cet univers tout aussi bizarre que fantastique.

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Note : test réalisé sur une version PC.

Torment: Tides of Numenera

44,99€ sur Amazon* * Prix initial de vente : 44,99€.

L'histoire se passe donc sur Terre, un milliard d'années plus tard, et a pour nom le Neuvième Monde. Entretemps, de nombreuses civilisations ont émergé, puis disparu à la suite, laissant derrière elles leur technologie. Ces reliques du temps passé ont un nom, les numenéras. Qu'ils soient extraterrestres ou pas, ces objets pullulent dans le monde et la plupart restent un mystère pour les habitants du Neuvième Monde. Ce dernier est peuplé de diverses formes de vie avec des humains, mutants, robots, etc. Mais qu'incarnons-nous dans ce jeu ?

L'histoire démarre d'une manière assez surprenante. Nous nous réveillons, surpris dans la situation dans laquelle nous sommes, chutant de plus en plus vite en direction du sol, le tout en menu contextuel. Pas de cinématique grandiloquente ou autre, ici juste du texte, du fond sonore et notre imagination pour visualiser la scène. C'est alors que divers choix s'offrent à nous pour nous sortir de cette situation. Une fois la chute terminée, nous découvrons donc notre personnage, d'apparence humaine (et amnésique, c'est plus pratique pour faire découvrir au joueur l'univers qui l'entoure), dans un espace sombre, fermé et très étrange. Après quelques péripéties, nous apprenons que nous sommes le dernier reliquat, un rebut du Dieu Changeant. Ce dernier s'appelle ainsi, car il vit éternellement en transférant son esprit dans de nouveaux corps qu'il crée, et ceux qu'il laisse à l'abandon se nomment les reliquats. Notre héros ne sera pas seul, plusieurs compagnons pourront être recrutés, mais seulement trois peuvent nous suivre. De plus, il est possible qu'ils s'en aillent d'eux-mêmes si les choix que nous faisons ne leur plaisent pas.

D'une vue isométrique, nous évoluons dans de nombreux paysages vraiment étranges mélangeant le médiéval fantastique avec de la science-fiction. Au niveau des graphismes, c'est assez beau, mais cela ne claque pas la rétine. Du côté de l'univers, c'est plutôt intéressant de voir autant de diversité sur un même tableau. Ne pouvant pas vraiment discerner tous les objets interactifs, un bouton nous permet de les repérer via une icône selon son interaction, car le Neuvième Monde est empli de choses que nous pouvons examiner, toucher, etc. La modélisation des personnages n'est pas très poussée et ils sont un peu lourdauds dans leurs déplacements et pendant les combats. En revanche, côté sonore, les sons et les musiques font parfaitement l'ambiance. Toujours présents, mais sans être trop envahissants, il est parfois apaisant d'écouter le jeu sans rien faire.

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