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TEST de la souris Acer Cestus 330 : le bon compromis ?

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En dépit de sa simplicité, la Cestus 330 peut convaincre ceux qui cherchent une souris fiable.

Prédateur à ses heures perdues

Le nouveau prédateur d’Acer est de sortie, il est l’heure de donner la chasse aux concurrents du constructeur. Oui, mais le problème c’est que la Cestus 330 nous apparaît comme un modèle bien trop sage pour cela. Plutôt mulot besogneux que carnassier féroce, elle n’a pas vocation à devenir le mâle alpha de la gamme, mais plutôt une alternative rusée à la Cestus 510 qui mène actuellement la meute. Là-dessus, le look ne trompe pas vraiment. Acer nous livre un produit tout ce qu’il y a de plus simple. Sa forme arrondie à la symétrie parfaite est un grand classique qui a le mérite de favoriser le positionnement de la main.

Le mot d’ordre est visiblement de ne pas se faire remarquer.

En dehors des LED RGB qui ornent trois zones différentes et du logo de la marque, la Cestus 330 n’a aucun signe distinctif qui lui permet d’émerger parmi la masse. Et puisque le mot d’ordre est visiblement de ne pas se faire remarquer, Acer a prévu un bouton situé sous la souris permettant de désactiver purement et simplement l’intégralité des petites loupiotes qui la décorent. C’est un peu triste à notre goût et un poil salissant puisque le plastique utilisé par le constructeur a la sale manie de garder les traces de doigts.

La simplicité absolue

Dans ce qu’elle est capable de faire, la Cestus 330 reste aussi très basique. Il n’est par exemple pas possible de détacher le câble de la souris, pas plus qu’il n’est envisageable de l’utiliser en mode sans fil. Toute la gamme Cestus s’y est jusque-là refusée, il n’est donc pas anormal de faire ce constat pour une souris qui prône le retour aux valeurs sûres. Cela reste quand même embêtant de voir Acer s’entêter à ne pas passer ce cap qui pourrait pourtant faire la différence pour ses utilisateurs.

La mauvaise surprise, en revanche, c’est que sur les sept touches, seules six d’entre elles peuvent voir leur rôle réattribué.

Cestus 330 1Dans le même ordre d’idée, la molette de la Cestus 330 fait le minimum syndical. Son scrolling est cranté sans possibilité de rendre le déroulement libre et il n’y a tout bonnement pas de boutons latéraux dessus. Un peu dommage pour une souris dédiée au gaming. Les deux boutons les plus proches ont quant à eux une tout autre tâche. De base, l’un d’eux permet de naviguer entre les cinq profils disponibles sur cette souris, tandis que l’autre modifie la sensibilité en alternant entre cinq modes. Le tour d’horizon des touches se conclut forcément avec les deux boutons sur le côté gauche qui feront de très bonnes touches macros supplémentaires. Enfin, à condition d’être droitier naturellement. Ce constat sera évidemment une déception pour les rebelles de la mimine, mais sans doute pas autant que l’absence de bouton supplémentaire et de fonctionnalités un peu cools.

Nous voilà donc avec sept boutons à dispositions (sans compter celui qui permet de couper les LED RGB) et un logiciel, le Predator Quarter Master, pour paramétrer tout cela. Comme tout le reste sur la Cestus 330, le programme s’avère assez basique dans son genre. Pas non plus très exhaustif, il compense tout cela par une interface particulièrement propre qui rend les réglages de votre appareil très intuitif. Sensibilité, mappage des touches, vitesse du double-clique... Tout cela se fait avec une aisance rare et en cela, Quarter Master remplit parfaitement son rôle. La mauvaise surprise, en revanche, c’est que sur les sept touches, seules six d’entre elles peuvent voir leur rôle réattribué. Le bouton permettant de changer de profil reste malheureusement hermétique à nos demandes de personnalisation. C’est une nouvelle perte pour les joueurs qui ont intérêt à ne pas jouer à des jeux trop gourmands en manipulations.

Le capteur qui fait la différence

C’est finalement sur la partie purement technique que l’Acer Cestus 330 marque des points essentiels. La raison d’être de la souris est son capteur optique pouvant monter jusqu’à 16 000 PPP. Un privilège qu’Acer réservait jusque-là à sa Cestus 510 et qu’il attribue aujourd’hui à une souris plus modeste et donc forcément plus abordable pour le public. Le compromis mérite d’être étudié pour les porte-monnaie les plus légers, mais le prix (environ 80 €) peut toujours sembler excessif sachant que nous payons essentiellement la technologie du capteur dans le cas présent. Sans surprise, la précision et le répondant de la souris sont parfaits et cela quelque soit le support. Et si la qualité du capteur est indéniable, celle des switchs semble un cran en dessous par rapport au produit haut de gamme des Cestus. Pas de quoi en faire un plat cela dit, en termes de clics, la souris fait amplement le travail pour lequel elle a été conçue.

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Qu’il est rassurant de finir sur ces qualités indispensables. La Cestus 330 a longtemps eu à nos yeux l’apparence d’une souris trop conventionnelle. À première vue sans fantaisie et surtout sans fonctionnalités recherchées, elle n’a perdu son image basique qu’avec des performances parfaites au moment de tester sa précision et sa réactivité, qu’elle doit à son capteur 16 000 PPP salvateur. Tout n’est pas pardonné avec ce coup de baguette magique, les touches pour droitier ou le plastique salissant restent problématiques, mais il faut reconnaître que cela donne une fenêtre de tir à la Cestus 330, celle de pouvoir offrir une technologie avancée dans une souris simpliste et donc plus accessible. Un compromis qui nous paraît assez intéressant pour que vous, très chers lecteurs, preniez le temps de vous pencher dessus.

Les plus
  • Capteur de 16 000 PPP précis et sensible
  • Adaptée aux gauchers…
  • Logiciel intuitif
  • Switchs convenables
Les moins
  • Assez banal
  • … sauf les boutons du flanc gauche
  • Molette basique
  • 6 touches personnalisables sur 7
Notation
Verdict
15
20

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