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TEST - Styx: Shards of Darkness - Le retour gagnant du gobelin voleur ?

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Styx: Shards of Darkness : Après un premier épisode en solo plutôt réussi, revoilà Styx et son humour noir à Korrangar. Une suite de qualité.

Cyanide Studio aime le vélo, mais aussi les gobelins. Outre la saga Cycling Manager, le studio français est aussi connu pour Of Orcs and Men et sa préquelle Styx: Master of Shadow. Le joueur y incarne Styx, un gobelin voleur à l'humour acerbe, dans le même univers, mais avec un gameplay très orienté vers l'infiltration.

Plein de qualités, mais aussi de défauts, le titre a aujourd'hui droit à une suite, Styx: Shards of Darkness. Revoilà le gobelin chapardeur et son sens de la répartie sur le devant de la scène, pour cette fois faire face à des Elfes Noirs, tout en chipant tout ce qui lui passe sous la main. Alors, cette suite arrive-t-elle à faire mieux et à proposer de la nouveauté ? Réponse dans ce test.

Note : test réalisé sur une version PC (Windows 10 en 64 bits).

Styx : Shards of Darkness

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Alors que le premier volet permettait d'explorer La Tour d'Akenash et de découvrir le pouvoir de l'Arbre-monde, Styx: Shards of Darkness se déroule à Korrangar, la cité des Elfes Noirs qui accueille un rassemblement de hauts dignitaires. Le petit gobelin, qui vit désormais de larcins et d'assassinats, doit simplement dérober un sceptre, mais découvre un machiavélique plan. Malgré son dédain pour les affaires des autres, Styx se retrouve embarqué dans une nouvelle aventure mortelle. Encore une fois, l'univers scénaristique du jeu est très plaisant. Le joueur est plongé dans un monde d'heroic fantasy très sombre, avec des complots, des meurtres, mais aussi des rebondissements dans l'histoire qui font plaisir. Un vrai travail d'écriture qui se sent aussi dans les dialogues mettant en scène le gobelin, à l'humour noir inégalable et qui n'hésite pas à briser à de nombreuses reprises le quatrième mur pour se moquer du joueur, de l'industrie vidéoludique et même des rares facilités scénaristiques de son propre jeu. Il fallait oser.

L'univers de Styx: Shards of Darkness est mis en avant par un Unreal Engine 4 maîtrisé sur le bout des doigts.

Styx Shards of Darkness Screenshots Editeur 10Visuellement, l'univers de Styx: Shards of Darkness est mis en avant par un Unreal Engine 4 maîtrisé sur le bout des doigts par Cyanide. Sans être une claque visuelle, cette suite est tout de même très jolie, avec des textures très propres et des effets d'éclairage réussis. Le monde du jeu est riche en détail, mais il manque tout de même de variété, le joueur étant invité à visiter plusieurs fois les mêmes lieux pendant l'aventure. Dommage, il aurait été plaisant d'en voir davantage tant certains environnements laissent rêveurs. Et, outre les temps de chargement un poil longs, le titre est presque exempt de défauts techniques.

La partie sonore est là encore réussie, avec des thèmes musicaux qui accompagnent parfaitement l'action, un doublage crédible (surtout la voix grave et rocailleuse de Styx), et des bruitages crédibles. Il faut se contenter d'une version originale anglaise sous-titrée en français, mais comme le jeu se veut plutôt lent et calme, il n'y a aucun mal à suivre les dialogues. Et ils valent vraiment la peine d'être suivis, avec encore une fois un humour noir plein de dérision.

Commenter 1 commentaire

hackedkarma
Petite note! je suis déçu, je comptais le prendre aujourd'hui, je pensais honnêtement que sur pc et l Unreal Engine 4 ça allait dechirer! Pourtant dans le test c est dit très jolie etc... Mais uniquement 16.
Puis niveau jouabilité forcément c est également très important et la saut imprécis etc...
Je vais voir ça!
Savez vous si les bonus de preco, (que je n est pas pris) sont deblocable in game??
Et également sur mass effect andromeda, si les bonus des édition collector sont deblocable in game? Merci à tous
Et merci pour le test
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