TEST – Saw : le staff pris dans les pièges de Jigsaw

Konami a donc utilisé, pour cette partie, un moteur que tout le monde connaît : l’Unreal Engine. Résultat ?

Nous entrons dans un univers froid et lugubre qu’est Saw. Visuellement, contrairement à ce que nous pensions, le soft n’est pas si effrayant qu’il n’y parait. Un asile abandonné détaillé, des murs effrités, des canalisations explosées, nous avons même l’impression de sentir la moisissure qui s’étend sur  les toilettes. Les jeux d’ombres et de lumières sont tout bonnement réussis ainsi que les machines de tortures qui sont à vous rendre complètement fou. Mais alors ? Où est donc le problème ?

Si les décors ont su nous amadouer, les personnages, eux, ont du mal à nous charmer. La modélisation est très sommaire. Entre rigidité et détails vestimentaires bâclés, Tapp (NDLR : personnage principal du jeu) a du mal à s’imposer. Les moments gores sont donc moins impressionnants que dans les films.

La bande-son est un pur régal. Entre les craquements de bois et les hurlements de torture, le stress nous monte rapidement au nez. Le doublage, quant à lui, est entièrement en anglais. Nous retrouvons donc la voix originale de notre marionnette favorite pour notre plus grand plaisir.

Konami mise tout sur l’environnement du jeu. L’aspect visuel est globalement correct, même si les décors restent principalement dans un ton semblable tout au long de l'aventure. Mais l’ambiance sonore vous aidera à vous plonger intégralement dans ce monde d’horreur psychédélique.