Hellblade: Senua’s Sacrifice : Une plongée cauchemardesque dans l'esprit malade d'une dénommée Senua.
Annoncé depuis un long moment, Hellblade: Senua's Sacrifice n'est autre que le nouveau jeu de Ninja Theory, studio à qui nous devons Heavenly Sword (zéro parenté même si les titres se font écho), Enslaved et DmC: Devil May Cry. Un habitué des beat them all en somme, mais motivé ici par l'envie de tout faire tout seul afin de donner naissance à un AAA façon indé.
Après des mois et des années de mystères, le voilà enfin cet Hellblade: Senua's Sacrifice, prêt à prouver à la terre entière qu'il n'y a pas besoin des millions des éditeurs pour créer un jeu ambitieux. Nous pouvons comprendre que Ninja Theory a pris un risque, mais en valait-il seulement la peine ? Préparez-vous mentalement, car l'aventure de Senua ne sera pas de tout repos.
Des voix qui ne cessent de ricocher dans sa tête, l'incapacité à faire le deuil de son bien-aimé, un père castrateur, des hallucinations qui se chevauchent... Il y a un peu de tout ça dans Hellblade: Senua's Sacrifice, suivant la difficile quête d'une jeune guerrière maudite prénommée Senua, décidée à se rendre à Helheim pour ressusciter son cher et tendre. Une aventure qui ne sera pas de tout repos, bien au contraire.
Un trip des sens emprisonnant Senua et celui qui la contrôle.
Hellblade: Senua's Sacrifice peut autant être vu comme une métaphore sur les maladies mentales qu'une révision de la mythologie nordique. Pour le premier point, c'est explicite par la construction de l'héroïne, qui n'est pas seule dans sa tête et qui se sent isolée, comme abandonnée par tout le monde. C'est bien amené et cela ouvre la voie à une narration poussée, parfois à la frontière du survival, entre effroi et psychose. Par moment dérangeant, Hellblade: Senua's Sacrifice se vit avec le cœur bien accroché à mesure que l'attachement à Senua grandit et que, dans le même temps, son détachement du réel est de pire en pire.
Il faut dire que la réalisation sert parfaitement cette narration, lui arrivant de briser le quatrième mur. Outre l'utilisation de plans-séquences et d'une caméra épaule très rapprochée pour renforcer l'immersion, Hellblade: Senua's Sacrifice est enrobé dans des graphismes d'excellentes factures, un rendu visuel qui peut dire merci à l'aventure volontairement resserrée pour se concentrer sur l'essentiel : la plongée d'une jeune femme dans son enfer mental. C'est paradoxalement joli malgré la dépression qui en ressort. Mais les rares lueurs de couleurs n'en deviennent alors que plus réjouissantes. À noter que vous avez le choix du 60 fps sur PlayStation 4 Pro (ça se joue très bien en 30).
Et que penser de la bande-son ? Tout simplement aux petits oignons. Pour nourrir son récit plus basé sur l'atmosphère d'un trip des sens emprisonnant Senua et celui qui la contrôle, Ninja Theory a mis l'accent sur le sound design pour imprégner tout le monde de l'univers qu'il a bâti. De fait, il n'y a pas un seul pas qui ne soit pas accompagné d'un bruit, d'un cri, d'une phrase lâchée par le subconscient de Senua. Un vrai bijou pour les oreilles, sachant que le studio conseille d'y jouer au casque.
Commenter 16 commentaires
Professionnalisme too stronk !
Et le mec il oublie de balancé le plus gros défaut du jeu dans cette liste... le putain de faite que le jeu efface ta sauvegarde si tu meurt trop de fois (7 apparemment)..
Si non c'est un jeu narratif hein.. Les énigmes pue du cul (putain aligné les corbeau ça va 2 minutes) et les combat pue un peut .. mais son pas "nul+cons" hein..
Et sinon ça se renseigne avant de crier ? Le journaliste Ben Barrett du site anglophone PC Games N a voulu provoquer la fameuse permadeath annoncée par Hellblade au début de l'aventure. 50 morts plus tard, toujours rien.
je suis mort 7 fois et j'ai pas eux de sauvegarde dead je pense que c'est juste pour mettre un peu de pression aux joueurs maintenant y'en a qui disent que c'est 12 lol
Personnellement je l'ai pris en day one sur une coup de tête, je regrette un tantinet (a cause du prix) mais pas sur le contenu. En fait j'aurais du attendre une offre a 20€ il aurait été au bon prix.
C'est beau, franchement le U4 fait grave son job (je suis sur PS4 Pro je précise), c'est fluide (je suis en mode jolie donc FPS bloqué à 30 je crois). Les énigmes sont concon mais la narration démonte tout, ces énigmes au final ne font qu'aider à la narration. Je regrette par contre le "une fois que tu as battu le boss tu te retape le chemin à l'envers". Je suis arrivé pour le moment à la première fois ou l'on rencontre Helo, et j'en suis content. Le système de combat par contre est clairement un peu mauvais, une fois que tu as compris que si tu cours + triangle suivie d'un carré tu bat facilement tout les petits mecs (ceux avec une épée) ca va vite, ca fonctionne pour les mecs à la masse aussi, pour les boucliers bah il faut aussi comprendre qu'on peux utiliser notre sens (R2) et là ils tombent comme des moucherons ^^
Si on part clairement sur le fait que c'est un jeux indé (l'histoire de la création c'est pas un studio qui as gagné un concours chez Ninja Theory et ces derniers ont donc décidé d'aider à dev ? j'ai lu ça plusieurs fois, du coup je sais pas trop si c'est vraiment un Ninja Theory à la sauce indé ou si c'est bien un indé chez Ninja Theory)
Sinon, tu peux aussi lire le test en entier et pas seulement la dernière page ?
le plus gros defaut du jeux.. depuis quand le permadeath est un defaut
sur les jeux ou le replay value est nul voir quasi nul > surtout que la tu joue pas pour le gameplay quoi >
On peut dire que Ninja Theory a réussi son coup en faisant douter les joueurs sur ce qui est réel ou non.