Test
WRC 4 images screenshots 6

TEST - WRC 4 : enfin l'année du bon cru ?

par

WRC 4 : Loeb part, la série repart ?

Parlons-en du gameplay, élément principal de tout jeu de simulation. Accélération, freinage et frein à main, voilà à peu près tout ce qu'il faut gérer dans des conditions normales. Tout se joue ainsi sur le maniement dans les virages, dans lesquels il faut gérer sa vitesse, son freinage et sa reprise d'accélération pour prendre la meilleure direction possible dans tous les cas. Point de mini-carte pour se guider, comme dans la vraie vie, il faut suivre les indications orales de notre co-pilote, qui se matérialise également par un pictogramme indiquant le type de virage à venir.

La prise en main est immédiate, voire trop facile.

WRC-4-Volkswagen-Ogier-9Contrairement à certains autres jeux de simulation, en difficulté intermédiaire (qui propose quelques aides au pilotage), la prise en main est immédiate, voire trop facile : sans être expert en la matière, vous pouvez facilement gagner toutes les épreuves. Des flashbacks existent aussi pour se rattraper à plusieurs reprises de nos erreurs : là où ce rewind permettait de corriger trop parfaitement sa trajectoire dans WRC 3, ce retour en arrière fait mieux son boulot en nous remettant pile dans notre itinéraire d'il y a quelques secondes, avec la vitesse que nous avions, ce qui n'était pas vraiment le cas auparavant.

En professionnel, l'affaire est beaucoup plus corsée, avec toutes les aides désactivées, aucun flashback disponible, et donc une grosse galère annoncée à chaque circuit pour ceux qui ne maîtriseraient pas parfaitement leurs véhicules. Fort heureusement, il est possible de gérer de nombreux paramètres de difficulté, des aides au pilotage au nombre de rewind, pour personnaliser notre expérience et nous permettre de progresser avec suffisamment de difficulté, sans pour autant être bridé. Malheureusement, il y a un point qu'il n'est pas possible de modifier : les temps de référence de l'ordinateur, fixes et beaucoup trop bas, qui limitent parfois le défi. Cela se résume trop souvent à battre nos propres temps ou ceux de nos éventuels amis joueurs plutôt que d'affronter les chronos peu élevés des pilotes virtuels.

Pour ce qui est de la physique des véhicules, qui peuvent sembler très lourds dans des conditions standards, elle est personnalisable à partir de nombreuses données : suspension avant, suspension arrière, transmission et carrosserie peuvent être modifiées en jouant sur quelques facteurs impliquant la rapidité de passage de vitesse, la rigidité du freinage ou encore la dureté des amortisseurs. Au final, l'expérience est entièrement paramétrable, des conditions du jeu au pilotage, mais à force de mettre trop de libertés, nous nous retrouvons vite à vadrouiller seul dans un monde sans réelle barrière, et manquant clairement de challenge.

WRC 4 images screenshots 3

Commenter 1 commentaire

Avatar de l’utilisateur
toxikitty
moi je dirais que ce qui me gène le plus,c'est l'immobilisme en mode carrière: pas de transferts,classements et écarts figés en course... les "commentaires" des pilotes systématiquement les mêmes entre les spéciales... dommage :(
Signaler Citer