TEST - Call of Duty: Infinite Warfare - Du grand spectacle qui s'assume, et ça lui va bien

En termes de gameplay, force est de constater que nous sommes dans la lignée directe de Black Ops III, avec le retour des mécaniques du double saut et de la course sur les murs. Dans les phases classiques, pour trouver du neuf, il faut aller voir les armes et gadgets. Deux familles d'armes sont accessibles, chacune étant plus forte contre les humains ou robots et plus faibles contre les autres : un facteur un peu secondaire en mode facile, mais essentiel dans les difficultés les plus élevées.

La grande nouveauté, c'est bien évidemment l'arrivée des vaisseaux.

En plus des armes classiques, mais modernisées, nous trouvons donc des canons à plasma, des armes à énergie, des grenades qui créent une zone de gravité zéro, des drones de soutien, des robots rampants qui chassent une cible, un accessoire pour prendre le contrôle d'un robot... Rien de révolutionnaire, mais de quoi renouveler un peu l'arsenal. Nous avons d'ailleurs le loisir de choisir nos armes et bonus en début de mission, ou de trouver des améliorations, pour une personnalisation de l'expérience bienvenue. L'intelligence artificielle est elle intéressante sans être particulièrement brillante : entre les soldats qui changent de position quand ils subissent les balles et les robots qui foncent sur nous pour nous affronter en corps à corps, il faut être toujours aux aguets.

Mais la grande nouveauté, c'est bien évidemment l'arrivée des vaisseaux. Très arcade, ces phases qui paraissent complexes et chaotiques sont rapidement devenues pour nous un vrai plaisir. Maniables, dynamiques, tendus, ces passages manquent certes de variété en termes de gameplay, mais un grand effort a été fait pour proposer des choses différentes, en fonction de son adversaire ou de l'environnement. Dans la même idée, des combats d'infanterie en gravité zéro sont proposés, mais l'essai est clairement moins réussi : passé le plaisir de la découverte, le manque de visibilité et les déplacements agacent plus qu'autre chose.

Toujours dans la campagne, les hardcore gamers en auront pour leur argent, avec une graduation bien dosée des degrés de difficulté, un mode Spécialiste très ardu, avec dégâts localisés et absence de régénération automatique de la vie, et même un mode avec une mort permanente. Il n'y a pas à se mentir, une fois encore, nous avons droit à un solo solide qui ravira les amateurs du genre. Mais Call of Duty: Infinite Warfare, ce n'est pas qu'une campagne.