TEST - Assassin's Creed IV: Black Flag - C'est comme le III, mais avec plus de bateaux

Il ne s'agit cependant pas que de couler ou d'être coulé. Si vous faites sombrer un navire ennemi, vous ne récolterez que la moitié de ses ressources : pour toutes les obtenir, il faut bien l'endommager, et ensuite l'aborder pour tuer quelques-uns de ses occupants, éliminer un capitaine ou encore baisser l'étendard du bateau, suite à quoi il est possible de réparer automatiquement sa carlingue,  faire baisser son niveau de recherche (des navires se lançant à notre poursuite si nous faisons régner la terreur dans les Caraïbes), ou d'ajouter le vaisseau à notre flotte. Là où nous gérions des assassins de la confrérie auparavant, nous pouvons maintenant nous occuper d'une flotte de bateaux en les lançant dans des missions dans la région, afin qu'ils rapportent argent et ressources, et qu'ils sécurisent certaines zones. Ce petit pan du jeu est cependant moins stimulant que la confrérie, étant donné que les répercussions sur notre partie ne sont que trop légères.

En tout, vous obtenez une cinquantaine d'heures de jeu qui passeront sans effort de votre part.

En plus des batailles navales grisantes, c'est la manière dont les phases de bateau sont accessibles qui nous a procuré de bonnes sensations. En dehors des liaisons entre la mer et les grandes villes qui se font via un temps de chargement et un amarrage automatique, il suffit de courir sur le ponton, sauter dans son vaisseau rempli de rebords à agripper, prendre la barre, et c'est parti ! Pour quitter son navire, même chose, d'un simple bouton vous pouvez aller piquer une tête pour rejoindre un îlot probablement rempli de secrets. Nous avons affaire à un monde ouvert, un vrai, aux facettes très nombreuses et à la profondeur inégalée dans la série.

Les missions qui donnent lieu à ces actions sont de plus très variées, avec en plus de la campagne, des assassinats, des séquences de pêche au requin ou à la baleine, des explorations sous-marines, des recherches d'éléments à collecter ou à accumuler pour améliorer son arsenal et son bateau, etc. Avec autant de choses à faire, il est difficile de se lasser avant de toucher à la fin de la grande majorité de ces objectifs, et il vous en faudra du temps pour y parvenir : comptez une quinzaine d'heures pour effectuer la campagne relativement rapidement ; une trentaine voire quarantaine pour découvrir tous les secrets des Caraïbes, et encore quelques heures pour fouiller Abstergo dans le présent. En tout, vous obtenez une cinquantaine d'heures de jeu qui passeront sans effort de votre part. L'emballage est donc parfaitement renouvelé et mis au service d'un gameplay plus efficace que jamais, manquant certes d'originalité, mais bien rodé : une franche réussite.