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Homefront The Revolution 04 08 2015 screenshot 3

PGW 2015 - PREVIEW - Homefront: The Revolution - Nous avons joué au FPS de Deep Silver mais ce n'est pas une révolution

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Homefront: The Revolution : La série Homefront revient avec un second épisode qui tente de corriger les erreurs du premier volet. En vain ?

Après un épisode qui n'a pas vraiment laissé les meilleurs souvenirs en 2011, la série Homefront s'offre une résurrection grâce à Deep Silver, qui a racheté la licence lors de la fermeture de THQ. Homefront: The Revolution s'est donc laissé approcher lors de la Paris Games Week 2015 lors d'une session d'une dizaine de minutes, qui tente de faire remonter la pente à la saga.

Homefront The Revolution 04 08 2015 screenshot 3Le joueur est donc toujours plongé dans un futur alternatif, quelques années après la fin du premier volet, où un groupe de résistants lutte contre un régime totalitaire. Techniquement, le jeu ne risque pas de révolutionner les consoles, avec des graphismes corrects, sans plus, et une direction artistique assez classique, froide et austère, qui n'est pas sans rappeler Freedom Fighters. Mais vu le scénario assez sombre du titre, l'ambiance est respectée, et le sentiment de vivre une véritable révolution face à une armée suréquipée fonctionne bien.

Les changements se font surtout du côté du gameplay, le héros évoluant maintenant dans des environnements très ouverts, avec plusieurs objectifs à remplir pour réussir la mission, et une liberté totale d'approche. Il est en effet possible de se déplacer en toute discrétion dans les niveaux, soit en évitant les soldats, soit en les éliminant silencieusement. Gros ajout de cet opus, la personnalisation des armes, qui semble plutôt complète, avec la possibilité de modifier la crosse, le canon, le viseur et autres parties de l'arme. Le joueur se crée donc son propre équipement au fur et à mesure de l'aventure, pour s'adapter à son style de jeu.

Homefront The Revolution 04 08 2015 screenshot 5Autre point intéressant, la présence de véhicules (ici, des motos) pour se déplacer plus rapidement. Le level design ayant été pensé pour, de nombreux passages sont là pour traverser la carte en deux roues. Mais la moto, tout comme le gameplay en général, souffre du même défaut que Homefront, premier du nom, à savoir une lourdeur particulièrement agaçante, surtout lors des gunfights. Un ressenti très étrange, et frustrant, car si le jeu se veut assez réaliste (la santé ne se remonte pas toute seule et il faut ramasser les munitions manuellement), cette lourdeur n'a rien de réaliste et traduit plutôt un défaut de développement.

En clair, Homefront: The Revolution ressemble davantage à une petite évolution, avec une bonne ambiance, de bonnes idées de gameplay, mais l'ensemble est pour l'instant plombé par une jouabilité rigide et pas vraiment optimale. Difficile donc d'imaginer le jeu de Deep Silver s'imposer comme un titre immanquable, au milieu d'autres FPS jouissant d'une meilleure réputation.

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