TEST - Megamind: Le Face-à-Face Ultime - Esprit, es-tu là ?

L'aventure débutera dans notre repère dévasté et délesté de quelques-uns de ses éléments. Au beau milieu de ce petit hangar trône l'extracteur d'ADN, une structure en plusieurs morceaux que nous devrons reconstituer en terminant tous les niveaux pour mettre la main sur le Titan Bleu. Un coin de la pièce nous permet d'apercevoir les crédits du jeu, un autre de regarder nos butins, des figurines récoltées au cours du jeu, un troisième d'accéder aux améliorations d'armes et finalement le plus utile qui nous offre une vue globale de la ville avec un plan.

Celui-ci nous permet d'accéder aux dix niveaux que compte le jeu (et de rejouer ceux terminés) ainsi qu'aux cinq mini-jeux que nous pouvons débloquer en finissant certaines quêtes. Toujours dans une logique difficilement compréhensible, nous devons donc éliminer trois ennemis dont nous connaissons tout juste le nom afin de compléter l'extracteur d'ADN et mettre la main sur notre ennemi de toujours. Notre ami Minion introduit donc chaque séquence par un "il semble qu'il y a eu du grabuge dans cette zone", la seule raison trouvée par les développeurs pour donner un semblant de cohérence à l'histoire.

Dans un premier temps, il nous faudra vaincre le Démolisseur et ses sbires dans des niveaux basés sur l'univers des chantiers, puis les troupes de Psyché Délire qui rôdent dans des égouts et finalement les cuisiniers de Hot Flash qui occupent les quartiers chics de Metro City. Le gameplay nous permettra de manier quatre armes différentes que nous ne pourrons pas avoir en même temps mais que nous devrons trouver individuellement dans le niveau et échanger avec notre arme actuelle pour pouvoir l'utiliser.

Ainsi, si le fusil D-Structor sert uniquement à l'élimination de masse, le D-Zhydrator a pour attrait de diminuer adversaires et obstacles ciblés, le Gant soufflant nous invite à mettre nos ennemis et certains éléments dans le vent tandis que le Gant Tesla use des charges électriques pour réactiver des sytèmes électriques et griller nos opposants. Trois d'entre eux possèdent donc des fonctionnalités obligatoires pour progresser à travers les niveaux, mais rassurez-vous, chaque séquence durant laquelle ils nous seront utiles sera précédée d'un distributeur automatique spécialisé dans l'arme en question.

Toutes peuvent être améliorées depuis le repaire, notamment au niveau de la portée et de la puissance. Le seul attrait sera donc de raccourcir des combats horriblement répétitifs. Les séquence de bastonnade peuvent également se régler au corps à corps à l'aide de coups tout aussi itératifs, mais seront fort heureusement séparées par des scènes de plateformes. Ces dernières se limiteront généralement à suivre la route indiquée de manière ostentatoire mais aussi à récolter des I.B.E.N., des ions bleus à énergie nano-cinétique libérés lors de la destruction d'élements de l'environnement tels que des cabines téléphoniques et autres boîtes en carton ou lors de la mort d'un opposant, qui servent justement à l'amélioration de notre arsenal. 

De vraies fausses séquences de réflexion durant lesquelles nous devrons amener des objets à un endroit précis (généralement à moins de dix mètres) viendront finalement "diversifier" un gameplay, vous l'aurez compris, redondant et ennuyant à souhait. La mise en route d'une seconde manette permettra également à notre rival Metro Man de se manifester et de venir (inutilement) nous épauler dans les combats et autres phases de jeu.