TEST - Donkey Kong Country: Tropical Freeze - La banane sur Wii U ?

Donkey Kong était tranquillement en train de fêter son anniversaire avec ses amis quand un nouvel ennemi venu du froid s'est permis de venir attaquer tout ce beau monde avec sa horde de pingouins mignons, mais malfamés. Le singe et ses amis ont alors été propulsés sur une autre île, tandis que les vilains avec leurs allures de vikings ont pris possession des lieux, non sans les avoir gelés au préalable...

La puissance de la Wii U permet à DK d’arborer une magnifique toison.

Sans surprise, Donkey Kong Country: Tropical Freeze reprend le flambeau de son prédécesseur, à savoir continuer l'hommage à ses ancêtres. Dans la forme, nous avons donc droit à une ambiance enivrante au possible, via des cinématiques léchées (façon films d’animation) et des graphismes colorés et pétillants au possible. Comme il s'agit de 2,5D, il y a cet excellent travail sur les profondeurs pour donner vie aux éléments situés au premier plan. Bien évidemment, la recette n’a pas changé d’un poil. En parlant de poils, sachez que la puissance de la Wii U permet à DK d’arborer une magnifique toison, que nous aurions presque envie d’aller caresser tant elle ressemble à une invitation à la douceur. Bien sûr, quand l'action s'emballe, vous n'aurez plus le temps de compter les poils.

Du reste, force est de reconnaître que, malgré le passage à la HD, Donkey Kong Country: Tropical Freeze traîne avec lui quelques démons de la précédente génération, à commencer par un chouia d'aliasing de temps à autre ou quelques textures moins pétantes çà et là. Ces points négatifs sont contrebalancés par des choix artistiques qui font mouche, dont les environnements - leur richesse, leur générosité - invitent à prendre la manette, quelle qu'elle soit. Fourmillants de vie, il s'apparente à un véritable livre de la jungle qui se réécrit à chacune de ses pages. Pour couronner le tout, l’habillage a reçu quelques changements bienvenus, dans le sillage de ces angles de caméra beaucoup plus dynamiques, surtout lors des passages avec les tonneaux explosifs ou ceux avec le wagon. L’idée est de souligner encore plus cette impression de profondeur et de plan sur-découpé, tout en mettant davantage la pression sur le joueur (en renforçant le côté montagnes russes géantes et interactives). Il est vrai qu'il n'en demandait pas tant.

Côté bande-son, là aussi, nous avons droit à du grand art avec des musiques entraînantes qui donnent envie de se secouer le popotin en rythme. Le mélange des genres, qui va de pair avec la variété des décors, fait mouche et fait plaisir aux oreilles.