TEST - Dead Rising 3 - Chaos Rising : cuir et moustache (DLC)

Naguère chef des impitoyables Kings of Chaos, Hunter est un roi-motard qui a été déchu de son trône juste avant l'épidémie. Par chance, son séjour en prison lui a empêché de succomber à la crise, qui lui offre une sorte de seconde chance pour assouvir sa vengeance et reprendre son dû...

Chaos Rising relève un peu le niveau.

Crête, tatouages, barbe... Point de doute, nous n'allons pas jouer un enfant de chœur en portant les guêtres de Hunter, l'un des boss que Nick Ramos devra affronter pendant l'histoire principale (à l'issue du chapitre 1, ndlr). Moins charismatique qu'Angel, il offre tout de même de meilleurs séquences qu'Adam Kane, même si l'intrigue n'a rien de foncièrement original (il s'agit juste d'une simple vendetta, rien de plus, rien de moins). Après, son goût pour le whisky et sa voix crécelle en totale inadéquation avec son physique risquent d'en faire sourire plus d'un. Mais c'est à peu près tout ce qu'il y a à se mettre sous la dent.

En termes de missions, contrairement à ses prédécesseurs, Hunter a un objectif en tête : éliminer ceux qui l'ont trahi et mis derrière les barreaux. En ce sens, les tâches consistent simplement - et logiquement - à se parfaire un arsenal (une moto d'enfer en l'occurence) et à aller chasser ses proies. C'est là où Chaos Rising fait - un peu - mieux qu'Operation Broken Eagle et Fallen Angel : le retour des Psychopathes et, par extension, des affrontements qui vont avec. Néanmoins, n'espérez pas retrouver un challenge digne des premiers Dead Rising... En étant bien équipé, vous ne ferez qu'une bouchée de ceux qui se mettront en travers de la route. Côté quêtes annexes, elles se matérialisent par la récupération de bouteilles de whisky ou de motos custom. En somme, pas de quoi venir gonfler une durée de vie dans le sillage des autres, soit qui n'excède pas les 2 heures (toujours sans coopération).

Vous l'aurez compris, Chaos Rising relève un minimum le niveau grâce à ses rixes hautes en couleurs, mais demeure toujours une arnaque en tenant compte du rapport qualité/prix (même avec le véhicule, les cinq armes, la tenue et le plan inédit). Il y a une qualité en légère hausse, mais Capcom doit transcender sa recette pour finir les Untold Stories of Los Perdidos sur une bonne note.