TEST - Call of Duty: Ghosts - Guerre fantôme ou fantôme de guerre ?

Contrairement à la concurrence, la campagne de Call of Duty: Ghosts n'est pas là pour simplement contenter les joueurs qui ne seraient pas intéressés par le multijoueur. Effectivement, elle possède un vrai scénario conçu pour en mettre plein la vue et nous faire voyager à travers le monde.

Un solo un poil moins linéaire que ceux des précédents épisodes.

Les différents conflits au Moyen Orient ont envenimé les relations entre les États-Unis et les pays d'Amérique du Sud qui se sont ligués en Fédération et ont attaqué le géant. À nouvelle licence, nouvel ennemi, un seul homme est à la tête d'une telle conspiration et notre escouade de Ghosts le traque à travers le monde. Antarctique, jungle amazonienne ou urbaine, en passant par des bases militaires ainsi que les fonds marins, Call of Duty: Ghosts n'oublie aucun champ de bataille. Il y a même l'espace qui sert de bataille d'introduction.

Toutefois, il est bien dommage que les phases en véhicule soient si rares, puisqu'une seule mission en hélicoptère et quelques passages à la mitrailleuse ou au lance-roquettes d'un 4x4 blindé viennent agrémenter la campagne. La priorité a été donnée à l'infiltration (mais pas trop quand même) avec le canidé qui nous suit partout, Riley. Ainsi, le berger allemand permet de passer furtivement à travers les lignes ennemies, mais il sert surtout à débusquer et occire un ennemi bien caché. Petit point important à souligner : la taille des cartes. En effet, elles sont conçues de manière à nous offrir plusieurs chemins, offrant alors la possibilité de prendre les ennemis de flanc ou de dos et, par extension, un avantage de taille. Cela rend surtout le solo un poil moins linéaire que ceux des précédents épisodes.

Cette campagne ne dure que 6 à 7 heures, mais est emplie d'explosions, de destructions, de chutes et d'infiltration, tout est prétexte pour que nous n'ayons pas le sentiment de nous ennuyer une seule seconde. Malheureusement, la rançon de ce succès est que ce mode solo se termine en une après-midi et laisse un arrière-goût de Finger (c'est tellement bon que c'est trop court) à tous ceux dont la connexion internet ne permettra pas de fragger entre amis en multi.