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[DOSSIER] La Saga Metal Gear. (U.R.S.S.) Acte 5

par

 L'Acte 5 du dossier consacré à Metal Gear solid rédigé par Kikou180.




140.85: U.R.S.S.

    1964. Le monde est divisé en deux: d'un côté le bloc soviétique, de l'autre celui des Etats-Unis. Dans ce contexte de Guerre froide, de nombreux scientifiques sont obligé de choisir leur camp. C’est le cas du Dr. Sokolov, bien décidé à fuir le régime soviétique en se réfugiant aux Etats-Unis. Cette situation conflictuelle, amène l'URSS à déployer en guise de représailles une batterie de missiles à Cuba. La guerre nucléaire est imminente et pour éviter un désastre le Président des Etats-Unis décide de restituer le scientifique à sa nation d'origine. Mais peu de temps après, les Services Secrets Américains découvrent l'existence d'un nouveau modèle de char d'assaut, le Shagohod, capable d'envoyer un missile nucléaire de n'importe où...



    D’autre part, il semblerait que le Dr. Sokolov ne soit pas étranger à ce projet. En effet, le scientifique a été capturé par un groupe séparatiste de l'Armée Russe (GRU), voulant renverser le Président Khrouchtchev. La CIA décide de faire appelle à l'Unité FOX, commandée par le Major Zero. Ainsi, la FOX enverrait un homme: Naked Snake, un ancien agent de la CIA. Ce Béret Vert est un spécialiste rompu à toutes les techniques d'infiltration…

 


Ah, les sixties…

    Situant son histoire dans les années 60, Kojima en profite pour nous compter la genèse de Snake. Il en profite également pour écrire la Légende de The Boss, et celle du projet «Les Enfants terribles». Le Maître incontesté de Konami, se permet même d’approfondir le Background de plusieurs personnages emblématiques de la Saga. Ainsi, il nous est possible de voir Revolver Ocelot qui, d'un simple pistolero âgé de 20 ans, se transformera en sadique tortionnaire que nous connaissons. Il est sans doute préférable d'avoir terminé les précédents opus de Metal Gear (du moins ceux sur Playstation1&2), afin de discerner toute la finesse du scénario. Cependant, grâce à son contexte géopolitique et ses personnages emblématiques (The Boss, pour ne citer qu’un nom!!), Metal Gear Solid 3: Snake Eater est un épisode indispensable et novateur en de nombreux points. MGS3 réussit à éclaircir les nombreux points d'ombre laissés en suspens dans Sons of Liberty, pour donner davantage d'épaisseur à un univers déjà particulièrement riche.



    Bien sûr, tous les personnages ne se valent pas. Les ambitions du Colonel Volgin (le nouveau gros méchant…) sont finalement assez basiques. En revanche, l’intérêt du scénario réside bel et bien dans la confrontation physique et mentale entre Snake et son mentor. D'ailleurs si la première partie du jeu est davantage axée sur le fait de devoir retrouver le Dr. Sokolov, elle est en fait qu’un prétexte pour présenter chacun des personnages. En effet, tel un préambule au théâtre, ceci nous aidera alors à mieux comprendre les aspirations de ces derniers, dans la seconde partie qui se déroulera quelques jours plus tard.



Perdu dans la Jungle.

    Avec ce nouvel épisode, Kojima semble avoir porté le concept initial d'infiltration à son paroxysme. En effet, à présent la notion de survie en milieu hostile est étroitement liée à celle de l'infiltration. Le créateur a conservé le gameplay d'origine de la série, tout en y ajoutant de nombreuses améliorations. Ainsi, on peut à présent se suspendre aux arbres tout en tirant sur les ennemis, ou bien encore se mouvoir dans l'eau. Mais Snake devient surtout un maître du Close Quater Combat. Une technique militaire qui lui permet d'affronter ses adversaires à mains nues et de leur subtiliser leurs armes. Les moyens offensifs ne sont pas en reste avec une bonne douzaine d'armes à votre disposition (couteau, mais aussi AK-47, fusil sniper, mitraillette lourde…) Comme à son habitude, Snake va devoir se camoufler à l'aide de diverses tenues, mais pas seulement. Il va devoir également chasser sa propre nourriture et soigner ses blessures. Notez également que vous n'aurez désormais accès qu'à un radar très sommaire (qui a besoin de batterie pour fonctionner). Ceci ne vous montrera que de manière partielle la position des ennemis.



    Cependant, camouflé ou pas, cela soulève un gros problème: on ne voit rien du tout. Avec une perspective aussi réduite et écrasée que celle offerte par la caméra, il faut sans arrêt passer en vue subjective et sortir les jumelles. De ce fait la difficulté est bien plus importante que dans MGS 2. C’est normal, il ne faut pas oublier que le matériel logistique était moins performant dans les années 60…



Un tableau de Maître ?

    Effectivement, il faut noter que Metal Gear Solid 3 ne signe pas une performance technique irréprochable. On ne peut cependant rester insensible à l’attention accordée aux détails, et la finesse du character design. En effet, chacun des personnages, imaginés par Yoji Shinkawa, sont incroyablement bien animés et sublimés. A l’image de The Boss, ce personnage illustre parfaitement toute l'application des développeurs: à la fois grave et maternel, son visage impénétrable en fait une héroïne hors du commun.



    Certes, cet épisode n’est pas exempt de défauts, cependant si vous souhaitez passer outre ces petits problèmes de conception, vous vivrez une expérience inoubliable. Malgré ces nombreuses errances, beaucoup sont ceux qui considèrent cet opus comme le meilleur Metal Gear Solid. Nous ne nous étendrons pas plus sur les subtilités de son scénario (Qui est The Boss..? par exemple), afin de ne pas gâcher l’ambiance exceptionnelle du titre. Toutefois, nous vous assurons que vous passerez un formidable moment.



    NB: Ce dossier est maintenant terminé. Il ne nous reste plus qu’à remercier toute l’équipe Kojima product, mais aussi Harry Gregson-Williams, pour avoir composé des musiques aussi palpitantes (que vous pourrez télécharger, avec de nombreux autres bonus…). Comme vous l’aurez remarquez, nous avons fait le choix de ne pas traiter des épisodes sur consoles portables. Ce choix est volontaire et délibéré. En effet, que ce soit Metal Gear: Ghost Babel (Game Boy Color), Metal Gear Acid 1&2 (Psp) ou encore Metal Gear: OPS (Psp); bien qu’ils soient de très bonne qualité, ces épisodes ne représentent pas une réelle importance dans la compréhension du scénario de Hideo Kojima. Nous souhaitons avant tout, retracer les faits marquants de la Saga, afin de mieux apprécier le scénario du prochain Opus, tant attendu, Metal Gear Solid 4: Guns of Patriots. Un épisode sur lequel nous reviendrons très prochainement…

    En attendant, portez vous bien et: Bon anniversaire Snake.

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