PREVIEW - Tomb Raider : nos impressions après 2 heures en compagnie de Lara

Si le scénario – au demeurant très mystérieux – va crescendo, il en est de même pour les situations qu'est amenée à appréhender Miss Croft. Effectivement, après s’être battue contre elle-même (la douleur, la force de trouver le courage de continuer et de ne pas abandonner), elle doit affronter une horde de loups pendant que son pied est coincé dans un piège… à loups. Puis, il lui faut faire face à ce que cet enfer a de pire à offrir : l’homme ou plutôt les hommes. Crasseux, violents et cachant des secrets aussi lourds qu’un rocher prêt à tomber.

Tout est là pour plaire.

En outre, Crystal Dynamics a implémenté un système d’expérience permettant de débloquer de multiples compétences, rangées selon plusieurs catégories (de ce que nous avons vu "Survivants", "Chasseur", "Castagneurs") et niveaux ("novice", "hardened" et "survivor"). Sans surprise, les points d’aptitudes s'obtiennent en fonction des actions effectuées et ils ne peuvent être dépensés qu'au sein de zones prévues à cet effet (concrètement : des camps). Dans le même ordre d’idée, il est possible d’améliorer l’équipement – récupéré au gré des pérégrinations -, en ramassant du salvage un peu partout. Vous l’aurez compris : la marge de progression est assez énorme et libre à vous de choisir de quelle manière vous voulez survivre. D’ailleurs, tout le reste est volontairement dirigé, guidé par des scripts obligatoires (d'où les QTE).

Côté gunfight, Tomb Raider propose – à priori – peu d’armes comparé à un TPS, pour une prise en main similaire et aussi fluide (d’aucuns la compareraient une nouvelle fois à celle d’Uncharted). Logique : Lara opte moins pour les joutes frontales et bourrines que pour une discrétion davantage prudente. En ce sens, l’arc donne la possibilité d’assassiner sans faire de bruit, ce qui évitera aux assaillants d’appeler du renfort et de nous submerger. Qui plus est, l’IA n’est pas vraiment là pour nous faire des câlins, plutôt pour mettre des bâtons dans les roues (nous contourner, détruire nos abris). En revanche, Lara est un peu farouche vis-à-vis du corps-à-corps (une esquive et des mouvements en option, à apprendre). Niveau couacs, nous signalerons un système de couverture automatique, uniquement quand il y a des ennemis (ce qui est dommage pour d’éventuelles surprises).

Au final, Tomb Raider devrait être le jeu que tout le monde espère. À l’heure actuelle, il reste à voir le challenge (rien d’insurmontable jusque-là), la durée de vie et le rythme dans sa globalité (excellent sur les séquences que nous avons essayées, il doit l’être sur toute la longueur). Sinon, tout est là pour plaire : un bel hommage à la franchise, nourri par ce qui se fait de mieux dans le genre. Disons que les rails sont posés et que le train n’a plus qu’à partir à l’heure. Vous nous mettrez un TGV s’il vous plaît – tant qu’à faire…